samedi 31 mars 2012

A MILAN, LES VIEUX ONT LA COTE

Coup d’œil sur l’équipe titulaire de l’AC Milan lors de l’affrontement en Ligue des Champions face au FC Barcelone : plusieurs (plus que) trentenaires : Abbiati (34 ans), Bonera (31 ans), Nesta (36 ans), Mexes (30 ans), Seedord (36 ans), Ambrosini (35 ans), Antonini (30 ans), Ibrahimovic (30 ans). Soit au coup d’envoi pas moins de 8 joueurs. Sans compter que l’effectif compte encore dans ses rangs des joueurs comme Inzaghi (39 ans), Van Bommel (34 ans), Gattuso (34 ans), Zambrotta (35 ans), Yepes (36 ans), Roma (37 ans).

A Milan, la culture du « vieux » est une tradition. Des monuments tels Baresi, Maldini ou Costa Curta ont mis fin à leur carrière au-delà de 37 ans voire 40 ans pour le dernier.

C’est peut-être une des particularités du Calcio où les « anciens » ne sont pas jetés aux oubliettes. Dans un championnat où la rigueur tactique est mise en avant, leur expérience est précieuse. L’équipe a besoin de joueurs rôdés au système et capable de faire profiter les plus jeunes de leur jeu sans ballon ou de position. Dans le Calcio, les titulaires âgés de 20 ans sont plutôt rares.
L’expérience est une chose mais ce n’est pas tout. Si ces joueurs sont toujours sur la pelouse, c’est qu’ils restent les meilleurs à leur poste. Pour qu’ils soient toujours performants en vieillissant, ces joueurs bénéficient à mon sens d’une préparation physique minutieuse adaptée aux forces et faiblesses de chacun.
Oui, l’AC Milan a sur papier une équipe vieillissante. Mais le classement parle de lui-même. L’équipe est sur le point de remporter un nouveau scudetto. Elle est également toujours en course en Ligue des Champions, même s’il faudra créer un petit exploit au Nou Camp. En football comme dans tous les sports peu importe l’âge des acteurs : seuls les résultats comptent.


Source : acmilan.it

Chill

mardi 27 mars 2012

BENFICA – CHELSEA : 0-1. UN PIED EN DEMI POUR LES BLUES

Petite première mi-temps pour un quart de finale de Ligue des Champions. Les deux équipes s’observent. La 1ère occasion est l’œuvre de Cardoso, contrôle poitrine dos au but et tir dans la foulée à côté de la cage de Peter Cech. A la demi-heure, frappe des 30 mètres de Bruno Cesar dans les gants du portier tchèque. Chelsea se montre enfin dangereux à la 40ème ; la frappe de Raul Maireles oblige Artur à se détendre. Les Blues semblent déjà miser sur le match retour et l’important pour eux est de ne pas encaisser.

Seconde période et reprise en fanfare de Benfica ; sur une longue rentrée en touche, la frappe puissante de Cardoso est repoussée par David Luiz devant sa ligne de but. L’Estadio da Luz se lève comme un seul homme lorsque Terry posté dans le grand rectangle stoppe (involontairement ?) le cuir du bras. Mais l’arbitre reste impassible. Sur la phase qui suit, P. Cech effectue un long dégagement, la défense de Benfica se fait surprendre par Mata qui évite Artur mais place sur le poteau. Benfica est bien près d’ouvrir le score lorsqu’un centre de Gaetan est repris de la tête par Jardel ; Cech repousse d’un superbe réflexe. A la 75ème, Torres déborde son opposant sur la droite et sert Kalou qui ouvre le score (0-1). Axel Witsel et ses coéquipiers ne parviendront jamais à recoller. Deuxième défaite à domicile cette saison pour les hommes de Jorge Jesus.
L’expérience de Chelsea a payé. Benfica devra réaliser un exploit à Stamford Bridge pour poursuivre sa route en Ligue des Champions.


Chill

dimanche 25 mars 2012

LE DOUBLE POUR TOM BOONEN !

Après sa victoire au grand prix de l’E3 le coureur belge Tom Boonen a remis le couvert en emportant Gand - Wevelgem devant Peter Sagan et Matti Breschel. Joli doublé de « Tornado-Tom » facilité par le gros travail de son équipier Steegmans dans le final.

De bon augure avant le tour des Flandres, un monument du cyclisme belge. Les gros bras ou plutôt les gros mollets seront présents. Vainqueur à deux reprises du Ronde en 2005 et 2006, et avec la forme qui est la sienne, Boonen peut réaliser la passe de trois. Avec la pancarte de grandissime favori dans le dos ! Cancellara semble bien rétabli de sa chute à Harelbeke et sera comme toujours un adversaire redoutable.

Après son abandon au grand prix de l’E3, Philippe Gilbert revient peu à peu à son affaire même s’il n’a pas terminé avec les plus forts. Son problème dentaire qui l’empêchait d’être à son meilleur niveau est désormais derrière lui. Encore un peu de patience pour le Remoucastrien. Pas facile à vivre pour un coureur aux dents longues. Chez BMC Racing Team, l’absence de résultat en ce début de saison commence à faire grincer des dents et il faut espérer que cela ne plombe pas l’ambiance de l’équipe managée par John Lelangue.

Chill

samedi 24 mars 2012

POUR OU CONTRE LES PLAY-OFF ?


La phase classique du championnat est terminée : les heureux élus pour les PO1 sont Anderlecht, le FC Bruges, la Gantoise, le Standard, le champion en titre Genk et Courtrai. Exit donc le Cercle de Bruges qui était pourtant en situation idéale. Mais un 0/9 renvoie les troupes de Bob Peeters en PO2.

Pour ou contre Les play-off? On n’a pas fini d’en parler. Ils ont été instaurés pour rehausser le niveau de la compétition. Mais pour constater une progression du niveau de jeu, cette formule doit perdurer 5 à 10 ans. Or, au terme de la 1ère saison on se posait déjà la question de l’arrêt ou non du système car les résultats en termes d’affluence et de spectacle n’étaient pas convaincants. La formule avait malgré tout été prolongée pour la saison suivante. Nous en sommes aujourd’hui à la troisième édition. Les effets d’une telle réforme, si effets il doit y avoir, ne pourront se faire sentir qu’à moyen terme.

Les matches des PO1 peuvent encore générer un certain intérêt sportif avec plus de « grosses » rencontres. Ceux qui voyaient déjà les hommes d’Ariel Jacobs avec le titre dans la poche devront peut-être revoir leur jugement. Certes les pensionnaires du Parc Astrid restent favoris. Mais avec une avance de 3 points sur des Brugeois peu inspirés mais toujours là, tout est à refaire ! Si Anderlecht piétine lors de la 1ère rencontre, le doute pourrait vite s’installer. Les mots du président Roger Vanden Stock en début de saison étaient clairs : « Le titre est l’objectif ». La pression est donc sur les mauves. Le titre donne un accès direct aux poules de la Ligue des Champions. Avec la manne financière qui l’accompagne.

Mais qu’en est-il des matches des PO2 et PO3 ? Pourquoi faire traîner la compétition avec des matches sans grand intérêt. Disputer les PO2 pour éventuellement briguer une place européenne ? Bof. Quand on pense que le dernier de la phase classique du championnat a encore des chances de se maintenir via les PO3, on flirte avec les limites de l’éthique sportive.

Les play-offs constituent un examen de rattrapage pour les équipes en manque de constance durant la phase classique. L’an passé le Standard avait signé des PO1 époustouflantes après une 1ère partie plutôt mièvre. A 13 minutes près, les Liégeois coiffaient les lauriers. Aux dires de certains, cela aurait été injuste pour Genk très régulier tout au long de la saison. D’autres auront apprécié le suspense. Il y a donc à boire et à manger. Et cette 3ème édition risque encore d’alimenter la controverse. Rendez-vous le 30 mars 2012 pour le début des hostilités.
 

Chill

dimanche 18 mars 2012

COMITARD … ESPECE EN VOIE D’EXTINCTION


Mi-mars et dans les clubs de la province les vaillants comitards s’activent peu à peu sur le marché des transferts. D’abord faire le tour de son effectif pour sonder les intentions des uns et des autres. Les joueurs du cru sur lesquels les comitards s’appuient plus que jamais et qu’ils n’imaginent pas voir quitter le navire, les déçus qui ne comprennent pas pourquoi ils ne jouent pas, les transferts réussis que l’on espère reconduire, ceux qui par contre pour diverses raisons n’ont pas donné entière satisfaction. Et penser à remplacer ceux qui ont jeté l’éponge en cours de saison. Ensuite on dresse le profil des joueurs susceptibles de renforcer l’équipe. Et c’est ici que les choses se compliquent.
Prise d’information, réunions par ci, rencontres par là. Comment attirer les joueurs ? Les  arguments du passé ne font plus recette ; le temps où un joueur signait pour jouer avec des amis ou parce que les infrastructures permettaient de s’entraîner dans des bonnes conditions est révolu. Le joueur de foot est devenu gourmand et quand ses exigences grandissent, le comitard a deux solutions : soit il trinque pour satisfaire le joueur, soit il ne plie pas et sacrifie une partie de ses ambitions au risque de voir ses meilleurs joueurs partir voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
C’est comme ça. C’est l’évolution du foot amateur. Mais qu’est-ce qui justifie qu’un joueur réclame x Eur pour pratiquer son sport favori ? Tout ce qui est pris est pris et si ça peut tomber dans ma poche plutôt que celle d’un autre. Un joueur courtisé aura tendance à faire monter les enchères et se dirigera vers le club le plus généreux. Cela s’applique même dans quelques clubs de quatrième provinciale. Un joueur évoluant à cet échelon cherchera à se vendre et collecter quelques euros. Rappelons pour les non-initiés du foot que la quatrième provinciale constitue le niveau le plus bas du foot amateur. C’est un peu paradoxal quand on sait qu’un sportif de haut niveau, champion de Belgique et disputant des championnats d’Europe dans des disciplines comme l’escalade, la natation ou le patinage reste dans une situation financière précaire. Sans le soutien de mécène, ces sportifs devraient renoncer. Est-ce normal ? Les heures d’entrainement et les sacrifices sont nettement plus importants que pour un joueur de 1ère ou 2ème provinciale.
L’argent dans le football très amateur c’est dans l’air du temps. Après c’est au comité de trancher. Les joueurs tentent de fixer son tarif : c’est X euro à la signature + X euro par match disputé + X euro par point… point à la ligne. Les arguments ? « Oui mais moi monsieur le comitard j’ai les pieds carrés et quand on a les pieds carrés les chaussures de foot ça coûte plus cher », « je dois prendre des médicaments coûteux pour soigner mes allergies à la chaux ».
Dans les clubs les bénévoles se font rares. Certains se dévouent pendant des lustres pour faire tourner un club. Pour pas un rond. Mais un moment la passion peut laisser place au découragement et au renoncement. Sans ces gens, plus de club. Le comitard est une denrée rare et je m’étonne d’ailleurs qu’il n’y ait pas encore une période de transfert pour eux afin qu’ils monnayent leur disponibilité. Mais évidemment c’est plus difficile, car contrairement à beaucoup de joueurs, ils sont plus attachés à leur club. Si le football poursuit dans cette voie, les joueurs finiront par jouer au football … mais sur une console de jeu.

vendredi 16 mars 2012

MILAN – SAN REMO ET SANS HUSHOVD


1ère classique de la saison. 298 kilomètres à engloutir avant d’espérer franchir la ligne d’arrivée en vainqueur. Il y a plusieurs prétendants. De Cancellara à Freire en passant par Cavendish. Et le Phil dans tout ça ? Après une saison exceptionnelle au cours de laquelle il s’est forgé un remarquable palmarès, le « mini-cannibal » a bien l’intention de poursuivre sur la même lancée en 2012. Son début de saison est un peu mitigé et déjà la presse fait état d’un problème Gilbert.

Gilbert fera partie des outsiders. Fiévreux ces derniers jours, notre champion n’abordera certainement pas la course en pleine possession de ses moyens. Et sur une distance pareille cela ne pardonne pas.

Thor Hushovd ne prendra pas part à la course. Malade, il renonce et laissera sa bécane au garage.

La dernière victoire belge remonte à Andreï Tchmil en 1999. Depuis, des podiums pour Tom Boonen (3ème en 2007 et 2ème en 2010) et Gilbert (3ème en 2008 et 2011). Et si Tom Boonen créait la surprise ? Fort de son expérience et débarrassé de tous pépins physiques, le trentenaire aura envie de prouver qu’il est toujours capable de gagner des grandes courses. Et s’il est toujours présent dans le final il devra conserver suffisamment de force pour régler tout le monde au sprint.  Et éviter de se faire surprendre dans les derniers mètres comme ce fut le cas sur le circuit Het Nieuwsblad. Plus facile à écrire qu’à faire.

Rendez-vous samedi sur le coup de 17 heures !
 

Chill

jeudi 15 mars 2012

QUE VA FAIRE LALANNE A BLEID ?


Bleid, petit village de la Gaume comptant approximativement 400 habitants. Bleid petit club de football ayant escaladé les échelons du foot à grande vitesse. Le club est sacré champion de P3 en 1996 et rejoint la D3 nationale au terme de la saison 2008-2009. Beaucoup de joueurs dont des ex-professionnels sont passés à Bleid. Le club est aussi connu pour les coups de gueules de son ancien président, Mr Costantini. Le partage du stade Yvan Georges où évolue le club de Virton a également fait couler beaucoup d’encre.

Bleid lutte aujourd’hui pour son maintien en D3 nationale. En témoigne sa 16ème position au classement. Pire, le club semble lutter pour sa survie tout court. Victime d'une ambition démesurée ? Du coup on se bouge, on cherche des solutions. Et en termes de solution le club fait preuve de créativité. Francis Lalanne débarque à Bleid ! Non, il ne chaussera pas les crampons parce que Francis il préfère les bottes. Il vient pour aider son pote Lionel Charbonnier, l’actuel coach des panis.

Que peut espérer le club de Bleid de l’arrivée de Francis Lalanne ? Le gaillard à l’air plein d’enthousiasme mais peut-il assurer la pérennité du club ? Coup de pub ? Sa venue pourrait être suivie par celle de M Pokora. Bientôt un concert au stade Jacques Ndoumbe ?


Chill

lundi 12 mars 2012

MANCHESTER CITY BATTU, UNITED PREND LES COMMANDES


Défait 1-0 à Swansea City, Manchester City laisse filer le leadership à son voisin United. Deuxième défaite de la semaine pour les Citizens qui se sont également inclinés en Europa League jeudi soir sur le terrain du Sporting Lisbonne (1-0). L’absence de Vincent Kompany sorti sur blessure après un quart d’heure lors de cette joute européenne expliquerait-elle la fébrilité des hommes de Mancini ? On sait combien le talentueux capitaine occupe une place importante sur l’échiquier de Manchester City.

Il faudra très vite se reprendre sous peine de voir United filer vers le titre. En effet l’expérience des hommes de Ferguson pourrait peser lourd dans la balance dans le sprint final. Le retour aux affaires du métronome Paul Scholes (10 titres de champion avec United) n’est peut-être pas étranger à ce regain de forme.

Chill

dimanche 11 mars 2012

ARRETEZ DE FAIRE LE ZEBRE MONSIEUR BAYAT !


Il s’en passe au Mambourg. 22 février 2012, Abbas Bayat décide de remercier Tibor Balog au terme d’une « piètre » série de 5 victoires et un match nul. Le métier d’entraîneur est un job ingrat mais ce n’est pas nouveau. S’il peut être mis fin au contrat d’un coach qui a empoché 80 % des points, la valse des entraîneurs n’est pas prête de s’arrêter. Dans ces conditions, Mr Balog ne pourrait-il pas réclamer des indemnités pour licenciement abusif ?

Voici dans le désordre le plus complet (à l’image du club) quelques entraîneurs de ces dernières années dont les noms me reviennent : Siquet, Kovacs, Demol, Craig, Mathijssen, Collins, Csaba, Daerden, Notaro, Balog. En moins de quatre ou cinq ans ! Et enfin, fumée blanche au pays noir, Dennis van Wijk est chargé de reprendre le flambeau.

La donne change toutes les semaines au Sporting de Charleroi et l’un peut  très vite endosser le rôle de l’autre. Le T1 saute ? Le T2 devient T1, le préparateur physique devient T2, le kiné devient préparateur physique et le jardinier devient kiné. Tout est possible. Mais dans l’organigramme du club il y a toujours une constante : le président reste le président et malheur à celui qui ne respecte pas les règles. Ses règles.

Ces entraîneurs qui se succèdent malgré eux ont le statut peu envié d’intermittent du spectacle ! A Charleroi, le show n’est pas sur la pelouse mais plutôt dans les coulisses.

Et pourtant malgré ce climat ambiant, le Sporting de Charleroi possède des chances bien réelles de rejoindre l’élite la saison prochaine. A qui le mérite ? Certainement aux joueurs qui parviennent à gérer le sportif sans trop subir l’extra-sportif ; ils restent concentrés sur leur objectif commun. Mais pas à leur président qui « joue » avec son staff et crée une instabilité dans son propre club. Au coude à coude avec Eupen, à charge maintenant de Dennis van Wijk de parachever le travail. Enfin si Mr Bayat le lui permet … . Si le Sporting de Charleroi ne coiffait pas les lauriers au terme de la saison, peut-être Mr Bayat désignera-t-il « Super Zèbre » pour reprendre l’équipe au tour final !

Au final quel objectif poursuit Monsieur Bayat ? A croire qu’il cherche à cultiver son impopularité. On reconnaît à Mr Bayat un certain talent en tant que chef d’entreprise. Mais cela ne représente pas un gage de réussite à la tête d’un club de football. Pour le bien du club Mr Bayat, arrêtez de faire le zèbre !
 

Chill

samedi 10 mars 2012

LE BON CHOIX D’AXEL WITSEL


 
En signant au Benfica Lisbonne, Axel Witsel a suscité deux types de réactions. Certains lui reprochant de partir vers un championnat de niveau guère supérieur au championnat belge, d’autres estimant qu’il s’agissait d’une transition intelligente vers un club plus huppé.

Le championnat portugais se limite à un duel Benfica Lisbonne – Porto ? Ce n’est pas faux puisque depuis la saison 1981-1982, le titre n’a échappé à l’une de ces deux formations qu’à seulement 3 reprises. Toutefois en analysant de plus près les prestations européennes des clubs portugais, on se rend compte qu’ils s’en sortent nettement  mieux que les clubs belges. Sur les 10 dernières années le FC Porto s’est imposé à 2 reprises en 2003 et 2011 (finale 100 % portugaise face à Braga) en coupe UEFA (Europa League). Ajoutez à cela une finale perdue par le Sporting du Portugal en 2005 face au CSKA Moscou et la comparaison est vite faite. La meilleure campagne d’un club belge ces 10 dernières années est l’œuvre du Standard de Liège qui se hissait en quart de finale en 2010. C’est un peu maigrichon ! Et ne parlons pas de la Ligue des Champions ! Porto s’est adjugé la coupe aux grandes oreilles en 2004 alors que nos clubs rencontrent toujours les pires difficultés pour soit rejoindre les phases de poules ou pour se montrer à la hauteur dans ces mêmes poules.

Axel Witsel s’est rapidement imposé dans l’équipe du très expressif Jorge Jesus. Titulaire indiscutable, il poursuit sa progression dans un environnement qui lui convient.  A 3 points du FC Porto au général, les joueurs de Benfica n’ont pas abandonné l’ambition de rafler le titre. Sans compter la brillante qualification acquise pour les quarts de finale de la Ligue des Champions face au FC Peppermint de qui vous savez. Les supporters les plus optimistes diront qu’il ne reste plus que deux rencontres avant la grande finale.

Romelo Lukaku est le contre-exemple parfait. Alors qu’il fut titulaire dès l’âge de 16 ans sous la vareuse d’Anderlecht, il a opté pour Chelsea, club ou la concurrence est des plus féroces. Résultat : Temps de jeu inexistant ou très limité. Souvent le banc ou la tribune. Le prêt aurait été la meilleure solution.  Comme pour Thibaut Courtois et comme cela semble être le cas avec Kevin De Bruyne. Car rester une saison sans jouer laisse évidemment des traces.

Source : uefa.com



Chill

mardi 6 mars 2012

IL FAUT OSER MONSIEUR LEEKENS !


Les observateurs étrangers du foot le disent : les diables rouges ont du talent et il faudra compter avec eux lors du prochain grand rendez-vous sportif. Alors soit les connaisseurs du foot surestiment nos joueurs, soit Georges Leekens ne parvient pas à lier la sauce. La vérité se situe peut-être entre les deux. Car si talent nous avons Il est grand temps de signer des résultats probants. Il n’y a plus de temps à perdre ni excuse à invoquer.
 

Nordin Jbari, consultant le lundi soir sur le plateau de l’émission La Tribune (RTBF) soulignait qu’il fallait mettre les meilleurs joueurs à leur meilleure place. Il a raison. Nous avons des joueurs de talent évoluant dans des grandes compétitions. Mais en équipe nationale il est sot de penser que toutes ces individualités peuvent évoluer simultanément. Le problème actuel de Leekens c’est qu’il ne pose aucun choix. Lombaerts et Van Buyten sont des éléments axiaux efficaces dans leur club. A partir du moment où le coach national accorde sa confiance à la paire défensive Kompany – Vermaelen,  les joueurs du Zenith et du Bayern doivent prendre place sur le banc. Idem dans l’entrejeu. Il n’est (ou ne sera) pas possible de faire cohabiter les Defour – Verthongen – Fellaini – Witsel – De Bruyne – Hazard. Or on a un peu le sentiment que Mr Leekens veut satisfaire tout le monde. Il faut poser des choix !


Les cas Vertonghen et Lombaerts sont significatifs. Vouloir en faire des arrières latéraux est une perte de temps. L’équipe perd en rendement. En s’obstinant  « longs couteaux » ne rend service ni aux deux joueurs, ni à l’équipe. Pocognoli est actuellement le meilleur latéral gauche dont nous disposons et sur base de ses prestations il mérite de faire partie du groupe des diables. Un joueur percutant dans le milieu de terrain peut être très moyen voire carrément mauvais sur un flanc. C’est normal, les rôles diffèrent et les aptitudes requises ne sont pas les mêmes.
 

Et à droite, qu’en est-il ? Cela ne doit pas être évident pour Toby Alderweireld et Laurent Ciman d’entendre ou de lire dans la presse qu’ils sont là parce que nous n’avons pas mieux. On ne peut pas imputer à ces deux joueurs les résultats en dents de scie de l’équipe. Ces joueurs ont joué sobrement. De grosses erreurs individuelles ont été commises par des joueurs bien plus chevronnés. Et c’est peut-être là que le bât blesse. Les joueurs les plus talentueux sont-ils parvenus à prester à hauteur du talent qu’on leur prête ? Si la Belgique loupait la phase qualificative pour la coupe du monde au Brésil, pourra-t-on encore parler de gâchis ? Il faudra peut-être tout simplement admettre que les autres équipes nous étaient supérieures.

Chill

lundi 5 mars 2012

LE REAL MADRID CARTONNE



Statu quo en tête de la Liga. Depuis plusieurs années maintenant, le championnat se résume à un duel Real Madrid – Barcelone. Après son écrasante victoire 5-0 face à l’Espanyol de Barcelone, le real Madrid domine largement le classement et maintient la distance sur le FC Barcelone. Cristiano Ronaldo auteur d’une 30ème réalisation est bien parti pour battre son record de 40 buts en une saison de Liga. Bulletin presque parfait : 90% des points engrangés, plus de trois buts de moyenne par match et un trio offensif Ronaldo – Higuain – Benzema (absent ce week-end) totalisant 70 % du total des buts madrilènes. Barcelone peut-il encore résorber un retard de 10 points en 13 rencontres ? Peu probable tant le club coaché par le Special One paraît intraitable. Le Portugais a de grandes chances de coiffer un 7ème titre national après ceux remportés avec le FC Porto (2), Chelsea (2) et l’Inter Milan (2)… Sans compter que le Real Madrid est en position de force pour atteindre les ¼ de finale en Ligue des Champions. La saison 2011-2012 pourrait bien être la saison du Real Madrid.


Chill

dimanche 4 mars 2012

ROGER-LA-CLASSE


Roger Federer est toujours bien présent. Le Suisse a remporté son cinquième titre à Dubai, en battant Andy Murray en finale. Quelle longévité pour un palmarès impressionnant! Que ses adversaires se le disent, il faudra encore compter avec lui tout au long de la saison 2012. Le joueur aux 16 titres du grand chelem est loin d’être fini et poursuit sur sa bonne lancée de la fin de saison 2011. Il a tout gagné durant sa carrière mais sa soif de victoires demeure intacte. Respect Monsieur Federer !

samedi 3 mars 2012

QUAND LE SUPPORTER TUE L’ARBITRAGE…


Arbitre de football, voilà un hobby de plus en plus difficile à exercer dans le football amateur. La raison ? L’atmosphère pourrie qui peut régner autour des terrains de football. On assiste de plus en plus à des comportements inappropriés pour ne pas dire scandaleux. Certains ne viennent pas au foot pour se divertir et se changer les idées mais pour se défouler. Le football génère des émotions et il peut arriver que l’on s’emporte. Rien de grave si cela se passe dans une ambiance bon-enfant. Mais de plus en plus grossièreté et violence ternissent l’image du football. Si durant un match, l’arbitre prend une mauvaise décision, les noms d’oiseaux pleuvent. C’est presque automatique. C’est comme le réflexe de Pavlov : au coup de sifflet, le supporter débite son registre d’insultes. Le supporter a tranché : l’arbitre n’y connaît rien, il est « mauvais », pire « malhonnête ». Bière en main et toujours mieux placé que l’homme en noir, le supporter voit et sait tout. Il connait le règlement mieux que quiconque. Le supporter a vu qu’il n’y avait pas hors-jeu. Car le supporter possède cette faculté extraordinaire de visualiser le départ du ballon et la position de l’attaquant.

L’arbitre peut faire des erreurs comme le joueur peut rater son contrôle. Mais le supporter n’en a cure. Il faut qu’il décharge sa frustration, son agressivité. Il n’est pas rare qu’un supporter exprime sa façon de penser au referee lorsque celui regagne le vestiaire à la mi-temps. Quand un individu se pointe vers vous en vociférant, on peut craindre pour son intégrité physique. Comment conserver sa concentration dans un climat d’animosité ? On parle de pénurie d’arbitre. Rien d’étonnant que les candidats ne se pressent au portillon. Franchement on peut aimer le foot mais dans de telles conditions la motivation fait vite place au dégoût.

Dès 15 ans, un arbitre peut diriger des matches de jeunes. Des petits bouts de 7-8 ans qui ne ménagent pas leurs efforts pour la conquête du ballon. Mais autour de la pelouse les parents ne montrent pas toujours l’exemple et par leurs remarques déplacées, instaurent une forme de pression sur le jeune arbitre. Cela peut s’avérer très déstabilisant. De plus, cela complique la tâche des éducateurs. Comment faire comprendre à un footeux en herbe qu’il faut prôner le fair-play et respecter le directeur du jeu alors qu’au bord du terrain les parents ne se privent pas pour tailler un costard à l’arbitre.