WILMOTS MARQUE SON TERRAIN

Marc Wilmots a donc repris la place laissée vacante par Georges Leekens. Rappelons rapidement  le parcours du taureau de Dongelberg : débuts à Saint-Trond, transfert vers Malines avec qui il remporte un titre de champion de Belgique. Ensuite direction le Standard où il gagne la coupe de Belgique en 1993. Expérience concluante en Allemagne à Shalke 04 avec une victoire en coupe de l’UEFA en 1997. Petit passage d’une saison chez les Girondins de Bordeaux avant un retour à Shalke 04 pour gagner la coupe d’Allemagne en 2002. Avec 5 réalisations il est le meilleur buteur belge en Coupe du Monde

Les spécialistes guettent déjà les changements dans les attitudes et dans la manière de communiquer du nouveau coach. Là où les réponses de G. Leekens avaient pour effet de vous faire oublier votre question, M. Wilmots adopte naturellement le tutoiement avec un style franc et direct. Quand M. Wilmots a quelque chose à dire, il ne prend pas de gants ni même de mitaine. M. Wilmots c’est un style plus rugueux.

Mais Wilmots a peut-être déjà marqué des points. Là où son prédécesseur insistait sur les manquements défensifs d’Eden Hazard pour justifier sa place sur le banc, Wilmots le responsabilise, lui confie le rôle de meneur de jeu. Il lui accorde toute sa confiance. Cela plaît au joueur qui voudra le lui rendre sur la pelouse. Et ça plaît au public qui avait du mal à comprendre comment le meilleur joueur de Ligue 1 pouvait être autant controversé. On se souvient même des propos du coach de Lille Rudi Garcia qualifiant G. Leekens d’aveugle.

Wilmots est en fonction «juste» pour les deux rencontres face au Montenegro et à l’Angleterre. Un compromis à la belge. Et ce parce que la Fédération ne lui accorde sa confiance qu’avec parcimonie. La Fédération est dans l’attente d’une meilleure solution. Wilmots est-il l’homme de la situation ? Je ne sais pas. Mais si après son intérim il n’est pas confirmé comme T1, je pense que la Fédération pourra se trouver un nouveau T2.

Chill.

LES BELGES ONT CARTONNE

La saison 2011 – 2012 est terminée et on peut dire que les Belges se sont illustrés partout en Europe. Commençons par V. Kompany qui a remporté le titre avec Manchester City et a été élu meilleur joueur du championnat anglais. T. Alderweireld et J. Vertonghen sont champions avec l’Ajax. J. Vertonghen a également été élu footballeur de l’année au Pays-Bas. Enfin Kevin Mirallas réalise le doublé coupe-championnat avec L’Olympiacos : il a en outre inscrit 20 buts cette saison et a été désigné joueur de l’année en Grèce. Si cette saison, Eden Hazard n’a pas remporté de titre avec Lille, il a néanmoins été élu meilleur joueur de l’année en France pour la deuxième saison consécutive. Rappelons qu’il avait auparavant raflé deux titres de meilleur espoir. Il quitte son club de cœur de la plus belle façon : un triplé face à Nancy et une « standing ovation » de tout un stade.

Au Portugal, S. Defour est champion avec Porto et Axel Witsel se console avec la coupe de la Ligue. N. Lombaerts remporte un troisième titre de champion de Russie avec le Zenith St Petersbourg. Dries Mertens remporte la Coupe des Pays-Bas ce qui constitue le premier titre de sa carrière. Thibaut Courtois remporte l’Europa League avec l’Atletico Madrid. La fête aurait pu être totale mais malheureusement, D. Van Buyten et le Bayern Munich ont une nouvelle fois perdu en finale de la Ligue des Champions face à Chelsea. Deuxième finale perdue pour Big Dan après la défaite face à l’inter Milan en 2010.

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LEEKENS PAR LA PETITE PORTE

Georges Leekens quitte l’équipe nationale pour rejoindre le FC Bruges. « Longs couteaux » n’a jamais aussi bien porté son surnom. Il maîtrise à la perfection le tacle par derrière. Ce n’est pas la fédération belge qui démentira. Une fois de plus G. Leekens n’ira pas au bout de son contrat. Rien de nouveau en fait. On se souvient que la Fédération belge l’avait débauché alors qu’il était en poste à Mouscron. G. Leekens avait également quitté Lokeren pour faire un petit périple rémunérateur en Arabie Saoudite. Et enfin second mandat comme entraîneur national en quittant Courtrai avant la fin de son contrat. Retour de manivelle donc pour la Fédération mal placée pour donner des leçons d’éthique au FC Bruges.

Dans le monde du football, une parole ne vaut plus grand chose. Maintenant il en va de même pour un contrat.

G. Leekens tente d’expliquer son départ mais ses arguments ne sont pas très convaincants. Il affirme: « J’ai accompli 90% du travail ». G. Leekens ne manque pas de culot. Il faut lire entre les lignes : si le prochain sélectionneur ne parvient pas à qualifier la Belgique pour la coupe du monde au Brésil, c’est vraiment une triple buse. Si par contre les Belges font un parcours remarqué, on pourra lui attribuer ce succès. G. Leekens est bien le roi de la communication. Mais si G. Leekens avait, comme il le prétend, accompli 90% du travail, les diables rouges auraient leur billet en poche pour l’Euro 2012.

Mieux encore, G. Leekens est certain que cette équipe nationale va signer de grands résultats. Il en est persuadé « Les fleurs, je les laisse à mes successeurs ». Quelle bonté, quelle générosité ! Là on touche au ridicule. On assiste à quelque chose de rare dans le football : un entraîneur convaincu du succès de son équipe mais qui refuse de prendre part à ce succès. Allez comprendre.

G. Leekens a voulu instaurer des règles et de la discipline dans le groupe. C’est important pour signer des résultats. On se souvient de la suspension infligée à Eden Hazard. Le gamin, alléché par l’odeur d’un hamburger, avait quitté le stade prématurément. Certes, le Lillois avait commis une erreur et s’en était excusé. Leekens à l’époque s’était justifié : « Eden doit respecter les règles, respecter le maillot et respecter l'équipe ». L’hamburger a peut-être eu un goût amer pour Eden. Mais ce qui après-coup est plus indigeste encore, c’est que la sanction a été infligée par un entraîneur qui lui-même ne respecte ni les règles, ni le maillot et encore moins l’équipe. Si j’étais dirigeant du F.C. Bruges, je penserais déjà à une solution de rechange.

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CITY « TRIP » VERS LES SOMMETS POUR KOMPANY

Ca y est City l’a fait ! Après sa victoire 3-2 contre QPR. Le suspense aura duré jusqu’au bout. Le stade est passé par toutes les émotions. Ce qui s’est passé à l’Etihad Stadium est vraiment incroyable. Les Citizens ont dominé le match et mené au score grâce à un but de Zabaleta. Mais QPR toujours en lutte pour éviter la relégation a vendu chèrement sa peau. L'égalisation de D. Cissé en début de seconde période et une réalisation de J. Mackie à la 66^ème viennent semer le doute dans les esprits des hommes de Mancini. A ce moment Manchester United est virtuellement champion. Alors que plus personne n’y croyait, E. Dzeko redonne un peu d’espoir à son équipe à la 90^ème minute (2-2). Le stade explosera de joie trois minutes plus tard lorsque S. Aguero inscrit le but libérateur (3-2) pour offrir le titre à ses couleurs. Des arrêts de jeu complètement fous.

Après avoir soulevé la « Cup » l’an dernier, Manchester City remporte le championnat anglais grâce à sa meilleure différence de but. Le but inscrit par Kompany face à Manchester United aura finalement pesé de tout son poids dans le sprint final.  Kompany, clé de voûte de la défense des Citizens, a livré une saison de haut niveau. Avec ses équipiers, il marque l’histoire de City en mettant fin à 44 ans d’attente. Pour la deuxième saison consécutive, le Belge figure dans l’équipe-type du championnat. Mieux encore il a été désigné joueur du championnat anglais. Le joueur a confirmé tout son talent. Vraiment une saison énorme pour le natif d’Uccle.

Depuis ses débuts professionnels sous la vareuse anderlechtoise le joueur a toujours affiché élégance et un grand sens de l’anticipation. Défenseur avec une technique nettement au-dessus de la moyenne, il devient rapidement un pilier à Anderlecht. Avec toutes ses qualités, les spécialistes du foot se posent des questions quant à sa meilleure place. Ne devrait-il pas évoluer dans le milieu du jeu ?

A 18 ans il remporte le soulier d’or et les plus grandes équipes le convoitent. Il opte finalement pour Hambourg. Après des débuts prometteurs, sa progression est malheureusement freinée par plusieurs blessures au genou et au tendon d’achille. Ses relations de plus en plus tendues avec son coach de l’époque Huub Stevens le poussent à quitter la Bundesliga et rejoindre l’Angleterre. Manchester City l’engage. Et aujourd’hui le club anglais peut se frotter les mains. Kompany s’est érigé en  leader naturel de son équipe et confirme qu’il fait partie des défenseurs du top européen. A 26 ans il ajoute une nouvelle ligne à son palmarès. Chapeau l’artiste.

Prochains objectifs de Kompany ? Briller avec City sur la scène européenne la saison prochaine. Et entamer avec succès la prochaine campagne de qualification des diables rouges pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil.

Source: 100 ans, Royal Sporting club d’Anderlecht.

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NOUVEAU CONTRAT POUR ARIEL JACOBS ?

Ariel Jacobs réserve sa réponse quant à la prolongation de son bail à Anderlecht. En remportant deux titres et une coupe de Belgique, Ariel ne fait pas tâche dans l’histoire du club. Mais les supporters grondent et les critiques pleuvent. Lors de la célébration du titre, la fête a été un peu ternie par les coups de sifflet d’une partie des supporters. La presse parle de « petit » champion. Ariel ne se démonte pas et défend le bilan chiffré de son équipe.

Que va-t-il faire ? Quels éléments peuvent faire pencher la balance dans un sens ou dans l’autre ? Ariel a toujours la fibre mauve mais lessivé par la pression régnant au Parc Astrid, il décide de prendre du recul, de s’octroyer une pause et de sécher au soleil. Il craint que son discours ne passe plus et qu’en cas de coup dur il ne trouve plus les mots pour relancer la machine ? De Sutter a déjà clairement annoncé son départ en cas de prolongation d’Ariel Jacobs. D’autres comme Biglia ou Juhasz ont envie d’aller voir ailleurs. Avec ou sans Ariel, sera-ce la grande lessive à Anderlecht ?

Ou au contraire la perspective d’une qualification directe pour la Ligue des Champions le motive au plus haut point et le pousse à rempiler pour une saison supplémentaire. Mais chut pas un mot pour le moment.

Ariel a déjà eu une première réunion avec ses dirigeants histoire de prendre la température, de discuter, faire le point et de peser le pour et le contre. Bref on lave son linge sale (?) en famille. Le poste d’entraineur est un job précaire et repartir pour une cinquième saison c’est délicat. Avec quels objectifs ? Les supporters attendent que le Sporting renouvelle son titre chaque année et surtout qu’il brille sur la scène européenne. Ariel lui semble réaliste. Surtout ne pas jeter de la poudre aux yeux des supporters. S’il poursuit l’aventure, Ariel voudra défendre au mieux ses couleurs. Il faudra donc commencer par conserver les meilleurs éléments et amener l’un ou l’autre renfort.  Car si qualification pour la Ligue des Champions il y a, le programme risque d’être coton…  même si Anderlecht pourra disposer d’un beau petit bas de laine.

Ariel a selon ses dires déjà pris sa décision. Et quelle est la position de la direction dans tout ça ? La direction a peut-être envie d’insuffler un vent de fraîcheur dans le groupe en désignant un nouveau coach. Prendra-t-elle le risque de poursuivre avec un entraîneur dont la cote de popularité baisse auprès des supporters ? Déjà du temps de Franky Vercauteren, les fans se plaignaient du manque de spectacle. Pourtant lui aussi a remporté deux titres de champion en 2006 et 2007 comme entraineur principal. Il sera finalement remercié quelques mois plus tard.  L’histoire pourrait repasser les plats. Si Ariel Jacobs loupe son début de saison, le couperet risque de tomber.

La décision se fait attendre … roulement de tambour …. Dans quelques heures les fans mauves seront fixés.

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L’EXPLOIT DE DIDIER DROGBA

Didier Drogba a soulevé la coupe d’Angleterre pour la quatrième fois de sa carrière. Plus incroyable encore l’ivoirien a réussi l’exploit de marquer un but lors des quatre finales. Des victoires avec chaque fois un but d’écart. Si à 34 ans l’Ivoirien approche tout doucement de sa fin de carrière, il reste toujours efficace devant le but. Capable de jouer seul devant, il possède une bonne couverture de balle. Bon jeu de tête, il est plutôt habile sur coup-franc. Puissant, il va au charbon. Sa débauche d’énergie dans les deux rencontres face à Barcelone en demi-finale de Ligue des Champions a marqué les esprits. Esseulé en pointe, il n’a pas rechigné à accomplir sa mission défensive pour propulser son équipe en finale.

La Ligue des Champions, voilà un trophée qui manque à son palmarès. Plusieurs demi-finales et surtout une finale perdue face à Manchester United en 2008. Le 19 mai, il a gagné le droit de gommer ce manquement. Mais pour cela il faudra triompher du Bayern de Munich. Pas une mince affaire quand on sait que le Bayern Munich évoluera sur sa pelouse. Mais rien n’est impossible et le capitaine des Eléphants mettra tout en œuvre pour ne plus louper cette opportunité.


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EDEN HAZARD AFFOLE L’ANGLETERRE

Eden Hazard, la pépite belge, est en grande forme. 17 buts, 14 passes décisives en 35 rencontres, Hazard livre très certainement sa saison la plus prolifique de sa carrière. Même si les chances de reconduire le titre sont très maigres, Lille confirme malgré tout son parcours de la saison dernière. Les hommes de Rudi Garcia terminent en boulet de canon avec un Hazard souvent décisif qui nous régale de quelques gestes techniques de haut vol.

Ses prestations ne passent pas inaperçues. Les sollicitations sont nombreuses. Le Belge attire les convoitises et l’Angleterre notamment lui fait les yeux doux. D’abord un appel du pied de Tottenham, ensuite City et United qui marquent leur intérêt. Quel est le meilleur choix pour le milieu de terrain ? Franchir un nouveau palier en passant par un club intermédiaire ou opter pour le top européen et faire face à une concurrence féroce. Les avis sont partagés. Mais le joueur a toujours construit sa carrière avec sagesse. Son choix de poursuivre cette saison à Lille en est un bel exemple.  Aujourd’hui à 21 ans et près de 200 matches de Ligue 1, le joueur a exprimé son souhait de changer d’air et le championnat d’Angleterre a sa préférence. S’il  choisit un club du top c’est qu’il se sent prêt à faire le grand saut. Un temps d’adaptation sera nécessaire et il faudra gérer la pression. Ne pas non plus attacher trop d’importance aux tabloïds anglais qui écrivent tout et son contraire.

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MORMONT EN ROUTE VERS LE MAINTIEN

Après sa précieuse victoire acquise sur le terrain de Givry, Mormont a fait la bonne opération du dernier week-end. Les hommes de J. Roberty ont en effet accompli un grand pas vers le maintien en Promotion D. La dernière rencontre les opposera à la lanterne rouge, l’Etoile Elsautoise, équipe déjà condamnée. Mais gare à l’excès de confiance ! Il ne faudra  pas oublier d’achever le travail. Mormont a eu les opportunités pour se mettre à l’abri plus tôt dans ce championnat. On se souvient notamment du 4-4 face à Meux alors que les joueurs de La Forge ont eu toutes les cartes en main pour empocher les trois points. La saison aura été difficile, l’équipe aura alterné le chaud et le froid. Mais finalement tous les indicateurs sont au vert pour faire tourner la buvette dimanche sur le coup de 17h00.

La JS habaysienne, autre équipe luxembourgeoise de cette promotion D, accueillera le RFC Sérésien pour une dernière joute cruciale. Habay actuellement barragiste, compte le même nombre de point que son prochain adversaire. Malheur au vaincu….

Chill

KOMPANY RELANCE LA COURSE AU TITRE

Retournement de situation en Premier League. Manchester United comptait 8 points d’avance il y a trois semaines. Mais City s’est accroché pour finalement revenir dans le parcours. Et lundi les hommes de Roberto Mancini ont pris la mesure de Manchester United grâce à un but de l’international belge Vincent Kompany, en fin de première période. Un heading parfait pour une précieuse victoire qui permet à son équipe de revenir à hauteur de Manchester United. Mieux, une meilleure différence de but les propulse leader de la compétition.

Impensable alors que United avait toutes les cartes en main pour conquérir un énième titre. City a connu un passage à vide qu’on pensait fatal. La blessure de Kompany au mois de mars n’est certainement pas étrangère à la baisse de régime connue par les « Citizens ». Notre compatriote tient une place importante sur l’échiquier de Mancini. Le brassard de capitaine qu’il porte témoigne de la confiance du coach et du respect dont il bénéficie auprès de ses partenaires.

Il reste deux journées à disputer dont un déplacement périlleux à Newcastle. Si City négocie avec brio l’embûche des Magpies, le titre ne devrait pas lui échapper. Après avoir remporté la «Cup» la saison dernière, Kompany et ses équipiers peuvent rentrer dans la légende et mettre fin à une traversée du désert longue de 44 ans.


Chill