samedi 8 septembre 2012

La Belgique s’impose 0-2 au Pays de Galles


Un match sérieux permet aux diables rouges de rentrer de Cardiff avec trois premiers points.

Un bon départ. Enfin aurait-on envie de dire. Cela faisait une éternité que les diables rouges n’avaient plus entamé une campagne qualificative par une victoire. Succès important car il conditionne la campagne, il apporte la confiance et met déjà une petite pression sur les battus de la première journée. Bien débuter c’est vital. Et ce n’est pas Borkelmans, coach adjoint, qui prétendra le contraire. Encore mieux quand la victoire est forgée à l’extérieur. La conquête du Graal passait par le Pays de Galles et les Diables ont assuré l’essentiel.

On sait que l’équipe belge pèse lourd. Financièrement parlant. Les clubs étrangers  s’arrachent nos diables à coup de millions d’euros. Des sommes qui donnent le tournis. La presse étrangère souligne le talent de nos joueurs qui s’illustrent dans leur club. Il était temps que ces éloges se traduisent en résultat concret au niveau de l’équipe nationale. Le match amical contre la Hollande aura bien été le déclic attendu. On sent les Belges soudés et concentrés vers un objectif : Brésil 2014.

Les Belges n’ont pas été étincelants mais aujourd’hui seuls les points comptent. Sans bien jouer la Belgique engrange. Pas de bévue individuelle qui peut ruiner une rencontre. Cela change d’un passé très récent. Même si une passe en retrait un peu juste de G. Gillet aurait pu faire ressurgir de vieux (?) démons.  Biens en place défensivement nos joueurs ont fait montre de patience pour percer le double-rideau défensif dressé par la bande à Chris Coleman. Et la délivrance est venue du front du capitaine V. Kompany sur un corner distillé par D. Mertens (41ème). Les Diables rentraient au vestiaire avec ce précieux avantage (0-1).

A la reprise le Belges ont conservé la maîtrise du ballon. Il fallait rester vigilant. Les Gallois n’ont été dangereux qu’à la 60ème sur un coup-franc de Bale que T. Courtois détournait avec brio. Dans les 10 dernières minutes K. Verthongen doublait la mise sur coup-franc. Un missile flashé à 112 km/h qui laissa le portier gallois pantois (82ème). Mention particulière pour D. Mertens qui s’affiche de plus en plus comme l’homme de la dernière passe. Le noyau belge est riche et les montées au jeu de Lukaku, De Bruyne ont été intéressantes. Il faut malgré tout rester prudent car les Gallois ont joué soixante minutes à 10. Le fougueux Collins marquait de son empreinte les tibias de G. Gillet. Sans conséquence heureusement.

Nouveau rendez-vous capital mardi prochain. Il faudra damer le pion à la Croatie. Un gros morceau. Mais à domicile il ne faut pas spéculer, juste viser la victoire. La Belgique peut débuter sa campagne par deux victoires. Comme lors de la campagne qualificative pour la coupe du Monde 1998 en France (victoire 2-1 face à la Turquie et 0-3 à St Marin).

 

Chill

samedi 1 septembre 2012

Eden Hazard éblouit Chelsea


Il aura fallu à peine trois journées de championnat pour qu’Eden Hazard mette les supporters de Chelsea dans sa poche. Neuf sur neuf avec des prestations remarquées du joyau belge. Impliqué dans 80% des buts de son équipe, Eden a fait parler son talent. Il est le coup d’accélérateur et la touche de génie qui faisaient défaut dans le jeu des Blues. La presse l’encense.  Oublié les quarante millions d’euros déboursés pour s’attacher les services du milieu de terrain.

Hazard n’a jamais douté de ses qualités. Il s’est montré efficace. Comme sa première interview en anglais : « very happy, first game, win, OK ». Le message est clair. Les envolées lyriques ce sera pour plus tard. Ce qui importe ce sont les prestations sur le terrain. Et là le joueur a déjà mis la barre très haute. Le plus dur reste évidemment à venir car il faudra confirmer. Les médias anglais peuvent être impitoyables. Et si le joueur aligne quelques prestations en demi-teinte, la presse aura vite fait de souligner son manque de rendement. Mais Eden sait tout ça et son allure décontractée lui permettra certainement de relativiser les éventuelles mauvaises « passes ».

Les comparaisons naissent. On compare Hazard à Gianfranco Zola. L’Italien a marqué l’histoire du club et les supporters. Pourtant G. Zola est arrivé à l’âge de trente ans dans le club londonien. E. Hazard n’est âgé que de 21 ans et a tous les atouts entre ses pieds pour faire mieux que son prédécesseur. Le Belge pourrait très bien être sacré joueur du mois en Angleterre alors qu’il n’en est qu’à son premier mois de compétition. Ce serait peut-être une grande première dans l’histoire du palmarès. Malgré son jeune âge il compte pratiquement le même  nombre de sélections nationales que G. Zola durant toute sa carrière avec l’Italie. Certes la concurrence n’est pas la même au sein de la Squadra Azzura. Mais les places pour intégrer le giron des diables rouges deviennent chères. La concurrence sera forte et des joueurs talentueux devront se contenter d’un statut de réserviste.

Les acteurs du foot aiment les comparaisons. Et la référence actuelle c’est Lionel Messi. Comparer l’ex-Lillois au Barcelonais ce n’est pas lui rendre service. Au même âge, l’Argentin comptait déjà une Ligue des Champions, deux titres de champion d’Espagne, deux Supercoupes d’Espagne. Il se classait également  3ème et 2ème au palmarès du Ballon d’Or France Football. Plus toute une série de récompenses en tout genre : Buteurs, passeurs et j’en passe. Lionel Messi est un extra-terrestre du foot. Ses statistiques donnent le tournis. Messi c’est l’homme des records. Eden Hazard a déjà conquis la France. Et il a plus d’un tour dans son sac de foot. S’il a traversé la Manche, c’est avec l’ambition de gagner des titres sur les plans collectif et individuel.

 

Chill