jeudi 15 août 2013

A deux centièmes du bonheur !


Il est passé tout près, trop près. Deux petits centièmes exactement. Parti à l’aveugle du couloir 8, Jonathan Borlée a livré une course parfaite. Sur les conseils du paternel, « Jo » a opté pour un départ rapide pour réaliser sa meilleure course de la saison, avec à la clé un chrono de 44’54. Soit la deuxième meilleure performance de sa carrière.

A l’entame de la dernière ligne droite, il était très bien positionné. La médaille de bronze en ligne de mire. Jonathan n’a pas vraiment faibli. Mais le Dominicain Santos a terminé sa course de manière exceptionnelle. Un finish en boulet de canon pour coiffer notre compatriote sur le fil. Cruelle déception. En montant sur la troisième marche du podium, il aurait égalé la performance de son frangin, médaillé de bronze aux Championnats du Monde de Daegu en 2012.

Certes la déception doit être immense pour notre champion mais sa course fut brillante. La chance n’était pas de son côté. Une fois de plus le tirage au sort pour l’octroi des couloirs nous fut défavorable. L’histoire se répète puisqu’en finale des JO de Londres, Kevin avait hérité du couloir 9. Il est impossible dans ce couloir de se situer par rapport à la concurrence et de savoir si on est dans le bon rythme.

Les championnats du Monde, c’est du très haut niveau. Il convient d’applaudir la performance de Jonathan Borlée : il est le quatrième meilleur athlète du monde dans sa discipline ! Il faut le souligner.

Pour les Borlée, ces championnats ne sont pas finis. On peut toujours rêver d’une médaille dans le relais 4 X 400 mètres. Il faudra que le coach et papa trouve les mots justes pour booster ses jumeaux pour cette course. Car avec la présence du cadet Dylan, on pourrait assister à quelque chose d’unique dans l’histoire des Championnats du Monde : trois frères en finale d’une course, et croisons les doigts, trois frères sur un podium ! Du jamais vu. Rendez-vous ce jeudi pour les séries du relais 4 X 400 mètres.

  

Chill

 

samedi 10 août 2013

Tout baigne au Standard de Liège


En Football la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Et le Standard de Liège n’échappe certainement pas à cette règle. Fin de saison dernière le président Duchatelet annonce que le contrat de Mircea Rednic ne sera pas reconduit alors que celui-ci décroche une qualification pour les tours préliminaires de l’Europa League. C’est l’Israélien Guy Luzon qui lui succède dans le training d’entraîneur principal. Malgré l’excellent travail accompli par le Roumain, Guy Luzon possède, selon Mr Duchatelet, plus d’atouts pour amener le Standard vers les sommets. La bombe est lâchée ! Les propos du président provoquent l’ire des supporters qui réclament sa démission. Ceux-ci n’hésitent pas à s’inviter dans les bureaux du président pour manifester leur mécontentement, parfois avec virulence. La journée porte-ouverte sera même annulée.

Et ce n’est pas tout. Les joueurs clés comme Vainqueur (qui cassera son contrat), Ezekiel, Batshuayi, réclament une revalorisation salariale sous peine de céder aux appels du pied de l’ennemi juré anderlechtois.

L’atmosphère pourrie alerte le monde politique qui n’accepte pas les débordements de certains énergumènes et s’inquiète pour l’image du club. Sous la pression des fans, Mr Duchatelet annonce son retrait du club. Mais pas sans condition : les nouveaux actionnaires doivent être acceptés par les partenaires commerciaux du club et par la majorité des abonnés. L’ambiance est plutôt pesante dans les travées de Sclessin même si le staff et les joueurs affirment se concentrer sur l’aspect sportif.

Et puis Mr Duchatelet fait son mea culpa : il reconnaît avoir sous-estimé l’impact de ses décisions ainsi que des erreurs de communication. Faute avouée à moitié pardonnée ? Peut-être car ensuite les choses s’enchainent favorablement. Vainqueur, Ezekiel, Batshuayi prolongent leur contrat. Mieux ! … Duchatelet délie les cordons de la bourse pour renforcer le noyau avec les arrivées de de Camargo et Thuram. Le club espère toujours faire resigner le défenseur Kanu, voire Luarent Ciman. En attendant les résultats suivent. Tant sur la scène européenne qu’en championnat le Standard demeure invaincu. Les spécialistes pointent même les Rouches comme un candidat sérieux dans la course au titre. Le club retrouve confiance et sérénité. Les supporters semblent apaisés par les résultats de leur équipe. Les candidats-repreneurs ne se poussent pas au portillon et Mr Duchatelet se voit indirectement renforcé dans sa position de président.

Qui a parlé de crise au Standard ?
 

Chill