lundi 31 décembre 2012

N’est pas consultant sportif qui veut !


Consultant voilà un terme à la mode utilisé à toutes les sauces. On parle de consultant dans le milieu professionnel. Et le sport de haut niveau n’échappe pas à la règle. Mais qu’est-ce qu’un consultant et quel est son rôle ? On pourrait définir le consultant comme étant une personne experte dans un domaine déterminé, capable de fournir des analyses et des explications claires sur une situation ou une problématique. Le top du consultant vous apportera aussi des pistes de réflexion, voire des solutions aux problèmes.

Aujourd’hui les journalistes sportifs donnent l’impression de ne plus s’en sortir quand on voit l’abondance de consultants sur les plateaux télé. Le consultant est censé enrichir une émission, apporter une plus-value, un « éclairage ». Parfois cependant les ampoules semblent grillées et les plombs sautent. La cacophonie règne alors sur le plateau.

La plupart du temps, le consultant exprime simplement son opinion. Le football étant le sport le plus populaire, le plus médiatisé, nous jouons tous à un moment donné le rôle de consultant. Entendez par là qu’au coin d’un bar, dans une buvette, ou le postérieur vissé dans le divan, il nous est tous arrivé d’émettre un avis sur un match, un résultat ou sur la tactique du coach. Après chacun jugera de la pertinence des propos. Il en va de même pour les consultants sportifs. L’intérêt d’un consultant sportif dépend de sa capacité à expliquer le pourquoi du comment. Si cet objectif n’est pas atteint, la présence d’un consultant est superflue.

Parfois on semble entretenir une forme de tension sur le plateau, au profit de l’audimat. Un peu comme cela se passe au cours des débats politiques ; les intervenants sont nombreux, rarement d’accord, le ton monte et les chiffres et indices, qui devraient servir de base de travail, diffèrent complètement que l’on soit bleu, vert ou rouge. Conclusion : débat inutile. On connaît Stéphane Pauwels pour son franc-parler. Même si l’ex-trublion de la RTBF semblait souvent bien informé, ses propos manquaient à mon sens de nuance et ses attaques frontales ne favorisaient pas la discussion.

Amateur de football, rares sont les consultants qui me convainquent aujourd’hui. Trois personnes pour commenter un match de football c’est trop. C’est un peu comme le quatrième arbitre d’une rencontre. Insipide.

Par contre, dans d’autres disciplines, certains consultants s’en sortent vraiment bien. C’est le cas du Français Cédric Vasseur. Il excelle dans ce rôle. Il apporte son expérience de la course cycliste et nous éclaire sur les différentes stratégies des équipes en compétition. De quoi vivre la course intensément.

 

Chill

jeudi 27 décembre 2012

Zlatan Ibrahimovic au PSG pour gagner


Zlatan Ibrahimovic peut-il emmener le PSG vers un titre que tout un club attend depuis 1994? Tout semble possible pour le Suédois qui caracole en tête du classement des buteurs de Ligue 1. Ibrahimovic collectionne les titres en club et ce serait une performance de choix pour lui d’être sacré dans un quatrième pays après la Hollande, l’Italie et l’Espagne.  Deux titres de champion en Hollande, quatre en Italie, un en Espagne, le Suédois marque les esprits et affole les statistiques partout où il passe. Grand par la taille et le talent, impressionnant balle au pied, ce caractère fort a signé en France pour gagner des titres. Et à mi-chemin dans la compétition, le PSG vire en tête, talonné par Lyon et l’Olympique de Marseille. Les trois équipes ont le même nombre de points. La suite du championnat s’annonce passionnante.

La classe et l’expérience du géant suédois peuvent s’avérer un précieux atout dans la course au titre. Mais il vaudrait mieux que le joueur ne se blesse pas tant le PSG semble « Ibrahimo » - dépendant. Auteur de 18 buts, le titre de meilleur buteur lui semble déjà acquis. Il faut ensuite descendre très bas dans ce classement pour trouver un deuxième joueur du PSG soit K. Gameiro auteur d’à peine 5 réalisations. Le PSG peut également s’appuyer sur une très bonne défense avec seulement 12 buts encaissés.

Le Suédois terminera certainement dans le top 5 au classement du Ballon d’Or, soit le meilleur classement de sa carrière. Barré par la paire Messi-Ronaldo, Z. Ibrahimovic a déjà terminé à quatre reprises dans le top 10 de ce classement. Cette année, ses bonnes performances en club, ses buts d’anthologie et ses prestations avec l’équipe nationale devraient lui rapporter pas mal de points.

 

Chill

mercredi 14 novembre 2012

A qui le ballon d’or 2012 ?


Dans quelques semaines sera désigné le ballon d’or 2012. Parmi les favoris à la récompense suprême L. Messi et C. Ronaldo. Ces deux-là seront inévitablement sur le podium. Mais dans quel ordre ? Les deux ont inscrit des buts à la pelle. L. Messi a scoré à 50 reprises ! Le genre de statistique qu'on pensait uniquement possible dans des séries de 4ème provinciale. Et bien non. Certes la compétition espagnole prône un football offensif mais ce championnat reste un des plus relevés d’Europe. En embuscade, C. Ronaldo affiche 46 buts au compteur. Le Portugais a remporté le titre de champion d’Espagne. De plus, il s’est également illustré lors de l’Euro 2012 inscrivant 3 buts et propulsant le Portugal en demi-finale.

A. Iniesta devrait compléter le trio. L’Espagnol a disputé un bon tournoi en Pologne et en Ukraine. Le petit prodige pourrait créer la surprise et mettre tout le monde d’accord. Suivent les outsiders qui devront se contenter d’un top 5. Par exemple Pirlo, champion d’Italie sans défaite avec La Juventus et finaliste de l’Euro. M. Balotelli champion d’Angleterre et également auteur de quelques coups d’éclat lors de l’Euro. Mais aussi collectionneur de frasques avec son club. Enfin, Falcao vainqueur et meilleur buteur de l’Europa League.
 

Ce qui interpelle dans la liste des 23 nominés, c’est le peu de défenseur. On en dénombre deux : G. Piqué et S. Ramos, les frères ennemis. L’un évolue à Barcelone, l’autre au Real Madrid. Mais ils se retrouvent avec « bonheur » sous le maillot national. Deux défenseurs très réguliers et piliers de la Roja. Vincent Kompany aurait certainement mérité de faire partie des nominés. Mais le manque de résultat avec City sur la scène européenne et l’absence des Diables Rouges des grandes compétitions auront joué en sa défaveur.

 
Chill

mardi 23 octobre 2012

La machine Armstrong déraille


Voilà c’est fait. L’Uci a décidé de dépouiller Lance Armstrong de son palmarès. Envolé le record de sept victoires acquis sur la Grande Boucle. L’UCI s’est appuyé sur le rapport de l’Usada, l’agence américaine antidopage.

Celui, qui malgré de lourdes suspicions, a longtemps incarné courage et force de caractère, risque maintenant de passer pour le plus grand des tricheurs. Le dopage est le cancer du cyclisme et Armstrong semble être un de ses plus beaux représentants. Lance Armstrong a vaincu la maladie et le fait qu’il ait pu poursuivre sa carrière au plus haut niveau constituait déjà la plus belle des victoires. Mais a-t-il voulu rendre l’histoire plus belle encore ?

Le cyclisme est un sport exigeant qui requiert des qualités tant physiques que mentales. Si l’entraînement est primordial il faut aussi être capable de s’accrocher et de souffrir sur sa machine. Pourquoi un cycliste (ou autre athlète) est amené à se doper ? Obligation de résultat avec pression des sponsors ou des responsables d’équipe? Pour l’argent ? Pour la gloire ? Chaque cas est différent.

Les organisateurs et supporters ont-ils leur part de responsabilités dans les déboires des sportifs ? En instaurant des courses de plus en plus longues et difficiles, les organisateurs ne poussent-ils pas les cyclistes à franchir la ligne blanche ? On veut du spectacle, assister à des courses animées avec cinq cols à franchir, des attaques incessantes. Ce n’est pas tenable. De plus l’expérience montre que la succession des cols ne rend pas l’étape plus attrayante. Souvent les coureurs attendent la dernière ascension pour passer à l’offensive. Logique. Partir à 120 kilomètres de l’arrivée c’est audacieux, mais suicidaire. Raccourcir les étapes est le meilleur moyen d’avoir des courses dynamitées.

Lance Armstrong était assis sur une bombe à retardement. Il arrive un moment où les langues se délient. Sous la pression de l’Usada, les « ex-équipiers dopés » en quête de rédemption ont parlé. Histoire de soulager leur conscience et finalement concentrer l’attention sur celui qu’on présente comme l’instigateur du fléau. Jusqu’à présent il y avait toujours eu une forme de solidarité dans le peloton selon laquelle on n’accable pas un collègue ou un adversaire soupçonné de dopage. Une règle tacite. Eddy Merckx n’a jamais caché son soutien à l’Américain. Pour lui Armstrong dopé c’est de la foutaise. Parce que L. Armstrong a subi un nombre incalculable de contrôles et qu’aucun (ou presque) n’a pu le prendre en défaut. N’est-ce pas là se voiler la face ? Ou banaliser un phénomène qui ferait partie intégrante du milieu ?

La direction du Tour de France ne souhaite pas réattribuer les titres perdus par l’Américain. De toute façon comment faire ? L’affaire Festina n’aura finalement pas eu les effets escomptés puisque qu’il y eu de nombreux cas de dopage après 1998. On n’a pas tiré les enseignements du passé.

Aujourd’hui L. Armstrong semble être dans de sales draps. Lâché par ses sponsors, quelle attitude va-t-il adopter ? Parler ? Ou ignorer tout ce qui est dit et écrit à son sujet ?

Ce qui interpelle également dans les cas de dopage c'est la complicité médicale. Des médecins participent à la tricherie et mettent l’individu en danger. En outre, difficile à comprendre comment ces pseudos-médecins puissent avoir un « vélo » d’avance sur les médecins qui luttent contre le dopage.

Chill 

mercredi 17 octobre 2012

La Belgique met fin aux espoirs de l’Ecosse


Belgique – Ecosse ou l’occasion de poursuivre notre marche en avant vers le Brésil. Et reléguer l’adversaire du jour à huit longueurs. Après la belle victoire en Serbie il fallait éviter de tomber dans l’euphorie. Et être concentré à 100% pour ce match à notre portée. Pour l’Ecosse c’est déjà le match de la dernière chance. Un kilt ou double.

Le whisky écossais est plus connu que ses joueurs. Pas vraiment de star dans cette équipe mais beaucoup de joueurs rôdés au championnat anglais. L’équipe axe plutôt son jeu sur un engagement de tous les instants. Mais aujourd’hui l’Ecosse ne peut plus compter sur le talent d’un K. Dalglish.

Les diables ont pris le match en main. Ils ont été patients pour venir à bout de la muraille écossaise. Quelques cafouillages devant la cage de Mc Gregor ont failli tuer tout suspense, mais chaque fois un pied, une jambe permettaient à l’Ecosse de préserver ses filets inviolés. La possession de balle est nettement en faveur des Belges. Et pourtant, un superbe coup-franc de Maloney a failli refroidir tout un stade. Mais heureusement Courtois détournait le ballon qui prenait l’angle du but.

Les équipes regagnaient les vestiaires sur ce score vierge. Les Belges redoublent d’effort en seconde période alors que les Ecossais adoptent le contre. Et enfin à la 69ème K. De Bruyne adresse un centre génial au second poteau. C. Benteke s’élève au-dessus de deux défenseurs pour placer un heading gagnant (1-0). Le stade explose. Beaucoup de réalisme de C. Benteke habituellement critiqué pour son manque de concrétisation. Le joueur est en confiance sous la houlette de M. Wilmots. Les diables sont libérés et dans la foulée V. Kompany propulse un obus dans la cage de Mc Gregor. Un geste de pur attaquant : le dribble qui met son opposant dans le vent et une frappe sèche dans le plafond du but. Un but de grande classe pour le leader de l’équipe. Le stade saute, chante, danse et la communion avec les joueurs est totale. Une belle équipe qui régale ses supporters.
 
Chapeau enfin à M. Wilmots qui effectue ses changements suffisamment tôt pour permettre aux remplaçants de se mettre en évidence et modifier ainsi le cours du match. Il n’y a pas onze titulaires et des remplaçants mais tout un groupe concerné par l’objectif brésilien.

Rien n’est acquis mais la première place du groupe se jouera avec la Croatie. Avec 6 points de retard sur le duo de tête, la Serbie et la Macédoine doivent faire un carton plein et espérer un petit miracle pour se qualifier.



Chill

samedi 13 octobre 2012

Victoire convaincante de la Belgique en Serbie


Test d’envergure pour nos diables rouges dans cette campagne qualificative pour la coupe du Monde au Brésil. Dans l’enfer (?) de Marakana les Belges ont signé une précieuse victoire qui pourrait peser de tout son poids dans la conquête de la première place du groupe.

On a eu peur. On a frôlé le KO. En début de rencontre, les Serbes ont mis la pression et se sont créés plusieurs occasions franches. Les Diables perdaient la bataille du milieu de terrain. Et c’est là que les choses ont changé. Il y a moins d’un an ce début de rencontre aurait été fatal aux diables. Sous une pluie battante, nos joueurs auraient perdu pied dans ce stade «Mare-aux-canards». Et pourtant les Belges sont restés calmes et T. Courtois a réalisé les arrêts nécessaires dans les moments chauds. Dame chance avait choisi son camp.

Le coach fédéral semblait comme un poisson (mais une belle bête hein !) dans l’eau et profitait pleinement de cette drache nationale. Chemise trempée qui épousait les formes du sélectionneur et confirmait que Willy avait raccroché les crampons depuis un petit bout de temps. Alors que les Belges s’accrochaient à ce nul, l’éclair de génie vint des pieds de K. De Bruyne. Un centre parfait au second poteau trouvait la tête de C. Benteke. Sur ce qui constituait notre première occasion le néo-joueur d’Aston Villa plaçait une tête victorieuse et par la même occasion les Belges sur du velours. Ce but allait couper les « Serbes » sous le pied de notre adversaire. Les Belges regagnaient le vestiaire nantis de cette avance un peu flattée il faut le dire.

En deuxième mi-temps, le scénario s’est inversé. Même si les Serbes ont encore tenté de bousculer les hommes de Wilmots en début de période, la rencontre tournait à notre avantage. Cette suprématie se traduisait à la 68ème lorsque N. Chadli, très travailleur dans l’entrejeu, servait K. De Bruyne en profondeur. L’ex-joueur de Genk battait avec sang-froid le portier Serbe (0-2) et ouvrait une voie royale aux diables. Les Serbes étaient cuits. Le chaudron du Marakana se transformait en bain-marie pour les hommes de Sinisa Mihajlovic.

En toute fin de match K. De Bruyne cédait sa place à K. Mirallas. Il ne fallut que deux touches de balle au joueur d’Everton pour alourdir le score (0-3). La Belgique occupe désormais la première place du groupe ex-aequo avec les Croates vainqueurs en Macédoine. De quoi doper la confiance du groupe et recevoir l’Ecosse dans les meilleures conditions possibles.


Chill

jeudi 4 octobre 2012

Jelle Vossen retrouve logiquement les diables rouges


Jelle Vossen revient en forme. A tel point que Michel Lecomte a dans l’émission sportive «  La Tribune » du 1er octobre demandé l’opinion des journalistes et consultants présents : « le Limbourgeois doit-il être repris en équipe nationale ? ».

La question mérite d’être posée. Les avis étaient plutôt défavorables. Les arguments avancés par P. Albert et K. Fadiga touchaient à la mauvaise campagne de Jelle Vossen en Ligue des Champions. Le joueur n’aurait pas « explosé » en Ligue des Champions. Chacun son avis mais il me semble qu’on est beaucoup trop critique envers le joueur de Genk. Peut-on juger des qualités d’un joueur sur ses seules prestations en Ligue des Champions sachant que l’équipe de Genk a pris l’eau à plusieurs reprises ? Une défense souvent aux abois, un milieu de terrain incapable de conserver le cuir. Dans ces conditions que peut espérer un attaquant ? Je trouve que dans un contexte difficile J. Vossen a tiré son épingle du jeu. Il a quand même inscrit les deux seuls buts de son équipe dans cette campagne (face à Chelsea et Leverkusen). Et pas une seule réalisation comme on le sous-entendait sur le plateau de la Tribune.

Combien de joueur belge évoluant dans une équipe belge ont brillé en Ligue des Champions ces dix dernières années ? Anderlecht s’est fait balayer sur sa pelouse par Malaga, le soi-disant petit poucet du groupe. On est déjà content quand un club belge rejoint les poules de la Ligue des Champions. Et combien de fois un club belge s’est distingué dans cette phase de groupes? Beaucoup de Belges prestent en Angleterre mais combien dispute la Ligue des Champions ? P. Albert affirme qu’on a des attaquants plus forts que J. Vossen parmi les diables rouges. Peut-être. Mais avons-nous un attaquant qui s’érige actuellement comme titulaire indiscutable ? Certainement pas. J. Vossen  vient  quand même de se distinguer sur la scène européenne avec des réalisations face à Videoton et Bâle. Les attaquants dont parle P. Albert sont peut-être « potentiellement » plus forts mais cela reste à prouver.

Je rejoins donc plutôt l’avis de R. Beenkens.  Le Limbourgeois mérite de faire partie du groupe des diables rouges. Il n’a jamais démérité en équipe nationale apportant même un vent de fraîcheur alors que  l’équipe était en proie à des difficultés offensives. Combatif, doté d’une technique valable et d’une bonne frappe, le joueur affiche en outre une excellente mentalité. Et dans un groupe c’est capital. Là où la plupart des joueurs crient à tue-tête qu’ils veulent évoluer à l’étranger (avec pour certains de grosses désillusions), Jelle Vossen privilégie discrétion, patience et se montre respectueux du club qui l’engage. Il a également prouvé sa complémentarité avec Benteke.

Le coach national M. Wilmots l’a bien compris puisque J. Vossen fera partie du déplacement en Serbie.

 

Chill

samedi 8 septembre 2012

La Belgique s’impose 0-2 au Pays de Galles


Un match sérieux permet aux diables rouges de rentrer de Cardiff avec trois premiers points.

Un bon départ. Enfin aurait-on envie de dire. Cela faisait une éternité que les diables rouges n’avaient plus entamé une campagne qualificative par une victoire. Succès important car il conditionne la campagne, il apporte la confiance et met déjà une petite pression sur les battus de la première journée. Bien débuter c’est vital. Et ce n’est pas Borkelmans, coach adjoint, qui prétendra le contraire. Encore mieux quand la victoire est forgée à l’extérieur. La conquête du Graal passait par le Pays de Galles et les Diables ont assuré l’essentiel.

On sait que l’équipe belge pèse lourd. Financièrement parlant. Les clubs étrangers  s’arrachent nos diables à coup de millions d’euros. Des sommes qui donnent le tournis. La presse étrangère souligne le talent de nos joueurs qui s’illustrent dans leur club. Il était temps que ces éloges se traduisent en résultat concret au niveau de l’équipe nationale. Le match amical contre la Hollande aura bien été le déclic attendu. On sent les Belges soudés et concentrés vers un objectif : Brésil 2014.

Les Belges n’ont pas été étincelants mais aujourd’hui seuls les points comptent. Sans bien jouer la Belgique engrange. Pas de bévue individuelle qui peut ruiner une rencontre. Cela change d’un passé très récent. Même si une passe en retrait un peu juste de G. Gillet aurait pu faire ressurgir de vieux (?) démons.  Biens en place défensivement nos joueurs ont fait montre de patience pour percer le double-rideau défensif dressé par la bande à Chris Coleman. Et la délivrance est venue du front du capitaine V. Kompany sur un corner distillé par D. Mertens (41ème). Les Diables rentraient au vestiaire avec ce précieux avantage (0-1).

A la reprise le Belges ont conservé la maîtrise du ballon. Il fallait rester vigilant. Les Gallois n’ont été dangereux qu’à la 60ème sur un coup-franc de Bale que T. Courtois détournait avec brio. Dans les 10 dernières minutes K. Verthongen doublait la mise sur coup-franc. Un missile flashé à 112 km/h qui laissa le portier gallois pantois (82ème). Mention particulière pour D. Mertens qui s’affiche de plus en plus comme l’homme de la dernière passe. Le noyau belge est riche et les montées au jeu de Lukaku, De Bruyne ont été intéressantes. Il faut malgré tout rester prudent car les Gallois ont joué soixante minutes à 10. Le fougueux Collins marquait de son empreinte les tibias de G. Gillet. Sans conséquence heureusement.

Nouveau rendez-vous capital mardi prochain. Il faudra damer le pion à la Croatie. Un gros morceau. Mais à domicile il ne faut pas spéculer, juste viser la victoire. La Belgique peut débuter sa campagne par deux victoires. Comme lors de la campagne qualificative pour la coupe du Monde 1998 en France (victoire 2-1 face à la Turquie et 0-3 à St Marin).

 

Chill

samedi 1 septembre 2012

Eden Hazard éblouit Chelsea


Il aura fallu à peine trois journées de championnat pour qu’Eden Hazard mette les supporters de Chelsea dans sa poche. Neuf sur neuf avec des prestations remarquées du joyau belge. Impliqué dans 80% des buts de son équipe, Eden a fait parler son talent. Il est le coup d’accélérateur et la touche de génie qui faisaient défaut dans le jeu des Blues. La presse l’encense.  Oublié les quarante millions d’euros déboursés pour s’attacher les services du milieu de terrain.

Hazard n’a jamais douté de ses qualités. Il s’est montré efficace. Comme sa première interview en anglais : « very happy, first game, win, OK ». Le message est clair. Les envolées lyriques ce sera pour plus tard. Ce qui importe ce sont les prestations sur le terrain. Et là le joueur a déjà mis la barre très haute. Le plus dur reste évidemment à venir car il faudra confirmer. Les médias anglais peuvent être impitoyables. Et si le joueur aligne quelques prestations en demi-teinte, la presse aura vite fait de souligner son manque de rendement. Mais Eden sait tout ça et son allure décontractée lui permettra certainement de relativiser les éventuelles mauvaises « passes ».

Les comparaisons naissent. On compare Hazard à Gianfranco Zola. L’Italien a marqué l’histoire du club et les supporters. Pourtant G. Zola est arrivé à l’âge de trente ans dans le club londonien. E. Hazard n’est âgé que de 21 ans et a tous les atouts entre ses pieds pour faire mieux que son prédécesseur. Le Belge pourrait très bien être sacré joueur du mois en Angleterre alors qu’il n’en est qu’à son premier mois de compétition. Ce serait peut-être une grande première dans l’histoire du palmarès. Malgré son jeune âge il compte pratiquement le même  nombre de sélections nationales que G. Zola durant toute sa carrière avec l’Italie. Certes la concurrence n’est pas la même au sein de la Squadra Azzura. Mais les places pour intégrer le giron des diables rouges deviennent chères. La concurrence sera forte et des joueurs talentueux devront se contenter d’un statut de réserviste.

Les acteurs du foot aiment les comparaisons. Et la référence actuelle c’est Lionel Messi. Comparer l’ex-Lillois au Barcelonais ce n’est pas lui rendre service. Au même âge, l’Argentin comptait déjà une Ligue des Champions, deux titres de champion d’Espagne, deux Supercoupes d’Espagne. Il se classait également  3ème et 2ème au palmarès du Ballon d’Or France Football. Plus toute une série de récompenses en tout genre : Buteurs, passeurs et j’en passe. Lionel Messi est un extra-terrestre du foot. Ses statistiques donnent le tournis. Messi c’est l’homme des records. Eden Hazard a déjà conquis la France. Et il a plus d’un tour dans son sac de foot. S’il a traversé la Manche, c’est avec l’ambition de gagner des titres sur les plans collectif et individuel.

 

Chill

samedi 25 août 2012

Lance Armstrong : quand un a-stéroïde s’écrase sur le cyclisme


Lance Armstrong jette l’éponge. L’ancien coureur américain renonce à intenter un procès à l’agence antidopage américaine (USADA). Résultat : l’USADA suspend Armstrong à vie et pourrait lui retirer tous ses titres acquis depuis le 1er août 1998. On attend maintenant la réaction de l’UCI, l’Union cycliste internationale.

Malgré des soupçons de dopage alimentés par les déclarations impitoyables d’anciens équipiers, le Texan a toujours nié en bloc. Durant toute sa carrière, le coureur a fait face aux accusations de plus en plus vives. Aujourd’hui, Lance Armstrong nie toujours mais se dit fatigué par la pression que l’Usada lui impose et préfère abandonner le combat. L’Usada l’accuse de prise d’EPO, de stéroïdes et d’avoir eu recours à des transfusions sanguines.

L’histoire était trop belle. Tous les américains et les passionnés de sport avaient salué le courage du coureur qui avait vaincu un cancer des testicules en 1996. Après sa victoire sur la maladie, Amstrong effectue son retour à la compétition. Et de quelle manière ! Le coureur s’est forgé un palmarès incroyable en remportant notamment sept Tour de France. Sept maillots jaune pâle. A une époque où le peloton est gangrené par le dopage, les soupçons ne tardent pas à naître. On se souvient de «l’affaire » Festina en 1998. Un dopage organisé et médicalisé. L’équipe Festina se voit privée du Tour. L’équipe Festina a payé pour une bonne partie du peloton.

La lutte contre le dopage s’est renforcé. De grands noms du cyclisme ont été convaincus de dopage. Dans le désordre : Vinokourov, Rasmussen, Ullrich, Landis, Contador en passant par Museeuw. Et la liste est loin d’être exhaustive. Quel gâchis ! L’affaire Puerto en 1996 en remet une couche. Le sport espagnol est notamment pointé du doigt, mais l’Espagne n’a a pas voulu faire la clarté sur cette affaire.

Ces comportements ont sali un sport sur lequel pèsent toujours de lourdes suspicions. Malgré un engouement populaire jamais pris en défaut.

La saga Armstrong se termine. Triste fin de parcours pour l’Américain. Un mauvais film où spectateurs occasionnels et passionnés de cyclisme ont été dupés. Si durant l’hégémonie Armstrong, des coureurs ont tenté de pratiquer leur métier dans le respect des règles, ils sont malheureusement restés anonymes et dans l’ombre du « boss ». En ayant parfois dépassé les limites de la douleur mais avec la fierté d’avoir préservé l’éthique du sport. Mais combien sont-ils dans ce cas?

Si Armstrong est réellement privé de ses titres, la redistribution des trophées pourraient faire des heureux. Mais il va s’agir d’un véritable casse-tête. Sur quels critères ? Beaucoup de coureurs ayant trusté les places d’honneur ont été suspendus car convaincus de dopage. Certains sont passés aux aveux. Sans compter les récompenses comme le Vélo d’Or que le Texan a remporté à cinq reprises. Aujourd’hui le trophée pourrait être rebaptisé vélo d’ «or-mone » de croissance.

Quand on sait que des échantillons de sang et d’urine pourraient faire parler d’eux dans les prochaines années, certains tremblent déjà. Les tricheurs sont prévenus.
 
 
 
Chill

dimanche 12 août 2012

Premier triathlon encourageant pour Etienne Constant !


Le 5 août 2012, Etienne constant, 23 ans, disputait son premier triathlon au barrage d’Eupen. Deux formules s’offraient aux amateurs : un triathlon « promo » avec des distances dites courtes : 500 m de natation, 22 km en vélo et 7 km de course à pied. Etienne lui avait opté pour le semi-triathlon. Pour les non-initiés les distances à parcourir étaient les suivantes : 1,9 km à la nage, 84 km à vélo, et enfin 21 km de course à pied.  Affilié à l’Entente Sommenoise, club de 2ème provinciale namuroise, notre homme évolue au poste de gardien de but.

- Alors Etienne, peux-tu nous communiquer le résultat de ton premier triathlon ?

Mon résultat final est de 5h08'26". Je termine 148ème sur 274 classés. Il y avait 297 participants sur la ligne de départ. J’ai couvert les distances natation – vélo – course à pied en respectivement 39'31", 2h47'45" et 1h34'07".

- Es-tu satisfait de ta performance?


Etienne au sortir de l'eau .. le plus dur est passé !
Pour un premier triathlon, je suis satisfait de mon temps. Si je m'étais entraîné davantage en natation j'aurais déjà pu gagner au moins 5 bonnes minutes et je serais certainement sorti de l'eau moins fatigué. J'ai dû nager la distance à la brasse car je ne suis pas suffisamment entraîné pour le crawl. J'ai également perdu beaucoup de temps lors des transitions : 4 minutes pour la transition natation/vélo et 3 minutes pour la transition vélo/course à pied. Ma performance sur le vélo est conforme à mes temps d’entraînement (quand je m'entraîne sans enchaîner deux disciplines). Je n'avais pas vraiment d'objectif, n'ayant aucun temps de référence. Il s'agissait de découvrir la discipline et de voir si cela allait me plaire. Et c'est le cas!

- Comment expliques-tu ces pertes de temps au moment des transitions ?

J'ai été étonné d'avoir d'aussi mauvais temps lors des transitions. Je n'ai pas l'impression d'avoir trop traîné. Mais j’ai quand même cherché un certain confort de course : je me suis essuyé les pieds en sortant de l'eau, mis des chaussettes et j'ai pris un gel énergétique avant d'être sur le vélo. J'aurais pu le prendre en roulant. J'ai également changé de chaussettes avant d’entamer la course à pied. Tout cela explique ces pertes de temps.

- Comment t’es-tu préparé pour l’épreuve ?

J'ai suivi un programme d'entraînement qu’un coach m’a concocté. J'ai reçu un planning hebdomadaire. Je me suis entraîné 6 jours par semaine avec le lundi comme jour de repos. 2 séances de natation, 2 séances de vélo et 2 séances de course à pied par semaine. J'ai coupé ces entrainements début juin lorsque j'ai présenté mon TFE et mes examens. Après mes examens je n’ai plus respecté mon programme. De plus, j’ai beaucoup travaillé pendant le mois de juillet et les séances d’entraînement étaient beaucoup moins soutenues. Je me suis en effet contenté de faire des séances en endurance durant mes temps libres.

- As-tu fait des efforts au niveau alimentaire ?

Je n'ai pas fait de gros efforts. J’ai un peu réduit les mauvaises graisses comme les chips, sauces et confiseries en tout genre. Mais par contre, j’ai fait très attention au niveau boisson. Plus une seule bière après les entraînements de foot. Même après les matchs. Exceptionnellement une bonne Leffe. La journée, c'était de l'eau en permanence.

- As-tu pensé renoncer en cours d'épreuve ? Comment as-tu géré les moments difficiles ?

Abandonner je n'y ai jamais songé. Je ne pourrais pas abandonner. Je serais bien trop gêné de dire à quelqu'un qui me demande mes résultats que j'ai dû jeter l’éponge. Pour être honnête je dois reconnaître que la natation fut longue et pénible. J'étais content de sortir de l’eau. Le vélo s'est bien passé excepté la dernière boucle ou je n’ai pas été épargné par la pluie. J'ai perdu pas mal de temps dans les descentes. Je ne suis déjà pas trop à l'aise sur le sec en descente alors quand il pleut je suis en permanence sur les freins. En course à pied vraiment aucun souci. La pluie était toujours présente mais cela ne m’a posé aucun problème. Les spectateurs le long du parcours vous encouragent mêmes s’ils ne vous connaissent pas. C’est un soutien très motivant.

- Comment s'est déroulée la récupération?

Il n'y a pas vraiment eu de récupération. J'aurais dû aller rouler et courir à faible allure. Mais je me suis contenté d'aller marcher une heure le lundi et deux le mardi. Les jambes ont été "douloureuses" jusque mercredi.

- Natation, vélo, course à pied, laquelle de ces 3 disciplines est ton point fort ?

Sans hésiter la course à pied. J'adore courir. Je courais déjà un peu avant de me lancer dans le triathlon. Mais je ne suis encore nulle part et ma marge de progression est énorme dans les trois disciplines. Je vais devoir travailler la natation qui constitue actuellement mon point faible. 

- Et le prochain triathlon ?

Je n'ai pas encore fixé la date exacte de mon prochain triathlon. Ce sera probablement en avril ou mai de l'année prochaine. La saison de triathlon est pratiquement terminée. Si j'en ai l'occasion, je ferai peut être quelques courses à pied.

- Tes ambitions pour le futur ?

Je vais encore disputer un semi-triathlon voire plusieurs. Mon objectif est de réaliser des chronos de l’ordre de 4h30. Je vais donc m'entraîner en conséquence. Mais mon objectif principal est de terminer un Ironman soit 3,8 km de natation, 180 km de vélo et enfin le marathon (42,195 km).

- Des conseils aux personnes qui voudraient tenter l’expérience ?

Bien se préparer évidemment et ne pas avoir peur de se lancer. Il existe différentes distances qui permettent de gouter au triathlon sans trop se faire mal. On peut toujours se tester sur des triathlons « découvertes » : 500 m en natation, 20 km en vélo et 5 km de course à pied. Avis aux amateurs ?


Chill

dimanche 5 août 2012

Jonathan et Kevin Borlée en course pour une médaille olympique !


Les Borlée ont fait forte impression dans leur série du 400 m. Jonathan tout d’abord qui a nettement amélioré le record de Belgique détenu par son frère. De 14 centièmes s’il vous plaît, réalisant au passage la deuxième meilleure performance mondiale de l’année derrière l’Américain LaShawn Merritt. Du très lourd !
 
 
Un peu plus tard, c’est à Kévin de remporter sa série. Victoire aisée dans la manière tant le frangin a pu contrôler la course dans les 80 derniers mètres. Les Belges n’ont pas tout donné mais ont marqué les esprits, s’affirmant comme des candidats sérieux au podium. Briller en série, c’est encourageant mais l’objectif des deux frères reste bien entendu la qualification pour la finale. Performance déjà réussie aux championnats du monde à Daegu. Avec à la clé une médaille de bronze pour Kévin et une très belle 5ème place pour Jonathan.

Les places sont chères. Mais depuis le forfait malheureux sur blessure du grandissime favori LaShawn Merrit, vice-champion du monde en titre, la course est ouverte. Et tout peut arriver.

Les jumeaux sont décidés, affutés, concentrés. Prêts à en découdre avec les meilleurs en demi-finale. Et avec au bout du compte la performance attendue ! Les Borlée se qualifient pour la finale. Tout d’abord Kevin deuxième de la 3ème série en 44.84 et qualifié d’office. Enfin Jonathan, troisième de la 2ème série. Il faut croiser les doigts. Et bingo ! son Chrono de 44.99 fait de lui le deuxième repêché pour participer à la finale. Pour une poignée de centièmes ! Mais qu’importe. L’objectif est atteint et les deux frères sont en finale des JO de Londres. Surtout ne pas s’arrêter en si bon chemin. Après la qualification pour la finale, le podium est en point de mire. Les Borlée, en course vers un sacre. A un petit tour de piste. Plus que 400 mètres pour rejoindre le cercle très fermé des athlètes belges médaillés. Tout est maintenent possible.

Ce serait un exploit incroyable que de les voir monter sur le podium olympique. Et porter bien haut les couleurs du pays. Mais un exploit à portée de spike pour Jonathan et Kevin qui construisent leur carrière avec intelligence et ambition. Une récompense aussi pour le travail accompli. Sous la houlette d’un papa protecteur mais exigeant. Allez les gars ! Toute la Belgique vous soutient.


Chill

samedi 4 août 2012

La France se pare d’or aux JO


Les sportifs français brillent aux Jeux Olympiques de Londres. Avec un total de 19 médailles dont huit en or, la France occupe actuellement le 5ème rang des nations les plus titrées. Devant et intouchables, les Etats-Unis et la Chine. La France se positionne à une médaille d’or seulement du troisième rang occupé par la Corée du Sud.

Ce beau parcours, la France le doit avant tout à ses nageurs qui décrochent quatre victoires. Les triomphes de Camille Muffat, Yannick Agnel et la surprise Florent Manaudou dans les épreuves individuelles. Sans oublier la victoire du relais français dans le relais 4 X 100 m nage libre. Vous ajoutez la victoire attendue de l’impressionnant Teddy Riner en judo et de sa compatriote Lucie Decosse. Et enfin, deux autres titres dans la discipline Canoë Slalom grâce à Tony Estanguet et Emilie Fer. Voilà pour les médailles d’or.

Et la France est passée proche d’un autre titre sur la piste. En vitesse par équipes, le trio Bauge, D’Almeida, Sireau, doit laisser l’or aux Britanniques. Avec regret mais fair-play, les Français ont reconnu la suprématie des Anglais. Les sportifs français font preuve d’humilité et de classe dans la victoire comme dans la défaite. Comportement dont devrait s’inspirer la presse sportive française qui a la désagréable habitude de distribuer les médailles avant que les compétitions ne se disputent. Un peu plus de retenue ne serait pas superflu.

Le bilan français n’est pas définitif. Tsonga et Llodra joueront la finale en double avec l’assurance de décrocher l’argent. Benneteau et Gasquet disputeront la petite finale avec le bronze en point de mire. L’athlétisme pourrait également apporter des médailles à nos voisins avec notamment Lavillenie en saut à la perche. En VTT, Absalon tentera de décrocher sa troisième victoire aux JO après Athènes et Pekin. Ce qui constituerait une performance remarquable. Sans oublier les sports collectifs comme le handball et le basket. De belles satisfactions à venir …



Chill

jeudi 2 août 2012

Fabuleux Michael Phelps


Michael Phelps voulait faire tomber les records pour ses derniers Jeux Olympiques. Après une décevante 4ème place dans le 400 m quatre nages, l’américain a toutefois empoché une 17ème médaille dans sa carrière olympique. Le relais américain termine en effet deuxième derrière le relais français sur le 4 X 100 m nage libre.

L’albatros n’abdique cependant pas ! Son ambition : effacer des tablettes la gymnaste soviétique Larisa Latynina qui a remporté 18 médailles olympiques tout au long de sa carrière. L’Américain est certes moins dominateur mais il est toujours là. Qualifié pour la finale du 200 m papillon, sa distance de prédilection, l’américain a frôlé un nouveau sacre. Pour 5 petits centièmes ! En tête durant toute la course, M. Phelps a faibli dans les derniers mètres et perdu le titre à la touche au profit du Sud-africain Chad le Clos, âgé de 20 ans seulement. M. Phelps devra se contenter de cette médaille d’argent. A ce moment il égale le record de Larisa Latynina.


Mais l’Américain est un grand champion. Capable de se reconcentrer pour faire triompher le 4 X 200 m nage libre. Avec ses équipiers Ryan Lochte, Conor Dwyer et Ricky Berens, M. Phelps a pu conquérir sa 19ème médaille et surtout la première médaille d’or de ces Jeux. Soit la quinzième en or de sa carrière sur 3 olympiades. Phénoménal! Et par la même occasion les Américains ont pris leur revanche sur le relais français qui empoche malgré tout une nouvelle médaille d’argent.


La moisson de M. Phelps n’est peut-être pas terminée. Le nageur doit encore s’aligner sur le 100 m papillon, le 200 m quatre nages et le relais 4 X 100 m quatre nages. Affaire à suivre pour le nageur qui rejoint des légendes du sport telles que Roger Federer, Eddy Merckx ou encore Pelé.



Chill


samedi 28 juillet 2012

Le Beach Volley féminin, un simple défilé ?


La cérémonie des Jeux Olympiques de Londres 2012 valaient le coup d’œil. Il n’y a pas à dire les organisateurs ont mis le paquet. Un show incroyable avec de nombreuses personnalités, le tout retraçant une partie de l’histoire britannique. Notamment la révolution industrielle et l’importance de la classe ouvrière. Et là il y a quand même un petit malaise quand on sait que des dizaines d’habitations ont été rasées pour permettre la réalisation du site olympique. Habitations dans lesquelles nombreux ouvriers souhaitaient finir leur vie. Une expropriation contre une poignée de livre sterling.

“Show must go” diront certains et le programme est chargé. Ce samedi matin il y avait au menu le Beach volley féminin. Plusieurs jours avant le début de cette compétition les craintes allaient bon train. Mini polémique et ce à cause du temps ! Non pas qu’il faille annuler la compétition. Pas du tout ! Mais on s’inquiétait plutôt de savoir si les filles allaient ou non pouvoir jouer en bikini ! Le règlement prévoit en effet qu’en cas de température inférieure à 16° les joueuses peuvent enfiler t-shirt et collant.

Le Beach Volley a un côté très sexy qui le rend attractif c’est vrai ! Mais j’ai entendu ce matin un commentateur sur France 3 dire que si les filles avaient dû enfiler collants et T-shirt à manches longues, les rencontres auraient été moins spectaculaires. C’est un peu limite. Pas sûr que le terme moins spectaculaire soit approprié. Ce n’est pas parce que les joueuses enfilent un bermuda que les rencontres deviennent par conséquent moins disputées et dénuées d’intérêt.

Parce que dans ce cas cela voudrait dire qu’on perd de vue la performance sportive et que la compétition est réduite à une parade en petite tenue. L’effort physique passe au second plan. Autant faire défiler chaque équipe sur un podium et distribuer les médailles en fonction des courbes plus ou moins avantageuses de ces dames. La réplique des chiennes de garde ne se ferait pas attendre !

Le Beach volley c’est avant tout un match à deux contre deux. Chaque équipe devant défendre une superficie de 64 m². Les pieds dans le sable ce qui nécessite une excellente condition. Le match est gagné lorsqu’une équipe gagne deux sets. Un set est remporté lorsqu’une équipe marque 21 points, avec un écart minimum de deux points. En cas d’égalité, soit un set partout, le troisième set est décisif. Il est dans la poche lorsqu’une équipe atteint 15 points avec un écart de 2 points minimum.

Jeunes et jolies oui ! Mais il ne faut pas le perdre de vue que ces filles doivent être au top de leur condition pour espérer forger des résultats.


 
Chill

dimanche 15 juillet 2012

L. Sanchez gagne l’étape entre Limoux et Foix


14ème étape du Tour de France entre Limoux et Foix. Les coureurs attaquent les Pyrénées sur un tracé long de 191 km.  A 77 km de l’arrivée, une échappée  de 8 hommes composée notamment de notre compatriote P. Gilbert, de l’actuel maillot vert P. Sagan et du français S. Casar, possède 14 minutes d’avance à l’entame des deux grosses difficultés de la journée : le Port de Lers et le Mur de Péguère. Deux cols de 1ère catégorie.

Derrière, les Sky du maillot jaune gèrent la course tranquillement conscients que les échappés ne représentent aucune menace au classement général.

Avant de débuter de la dernière semaine du Tour, les observateurs se demandent qui pourrait encore  empêcher  B. Wiggins d'arriver sur les Champs Elysées en jaune. L’équipier modèle C. Froome étant actuellement bridé au sein de sa propre équipe. L’expression « avoir des bâtons dans les roues » prend ici tout son sens. Madame Froome, alias Michelle Cound, n’est pas d’accord et le fait savoir sur Twitter.


A trois kilomètres du sommet du col de Péguère, L. Sanchez attaque avec Gilbert dans sa roue. Objectif décramponner P. Sagan candidat à une nouvelle victoire au sprint. G. Izaguirre et S. Casar légèrement distancés s’accrochent et réintègrent le duo de tête. P. Sagan est tout proche à 15 secondes. Dans le dernier kilomètre de l’ascension, S. Casar attaque pour basculer en tête dans la descente.


Pas d'effervescence dans le groupe maillot jaune. C. Evans place une première banderille qui n’inquiète pas B. Wiggins. R. Porte, équipier du maillot jaune, imprime un rythme soutenu qui rend les attaques difficiles. Et la malchance s’en mêle pour les adversaires de B. Wiggins: au sommet du mur de Péguère C. Evans est victime d’un gros problème technique et l'assistance tarde à venir. L'Australien perd à ce moment deux minutes et s’éloigne du podium. P. Roland n’en a cure et place une attaque alors que le groupe maillot jaune préfère temporiser.


Devant le groupe de 5 hommes s'est recomposé. La dernière attaque de L. Sanchez sera la bonne. Il creuse rapidement un écart de 15 secondes. Bien vu du coureur Rabobank. Personne n’ose entamer la poursuite, peur de la menace que représente P. Sagan. L’écart grimpe rapidement à 30 puis 40 secondes. L. Sanchez  a le temps de savourer sa victoire, sa quatrième sur le Tour. P. Sagan, S. Casar, P. Gilbert et G. Izaguirre franchiront la ligne dans cet ordre.


C. Evans rentrera finalement sur le groupe maillot jaune avec la bénédiction des directeurs sportifs. Une manière pour B. Wiggins de mettre le coureur australien dans sa poche. Après cet épisode C. Evans osera-t-il encore attaquer dans les étapes à venir ?


Chill

dimanche 24 juin 2012

Bref, les Français rentrent à la maison


L’euro 2012 c’est fini pour les Français. Au terme d’un match insipide, les Espagnols sont facilement venus à bout des hommes de L. Blanc. Ce tournoi n’effacera donc pas le camouflet de 2010 lorsque les hommes de Raymond Domenech étaient restés dans le bus. Pire, la presse relate des nouveaux incidents à l’intérieur du vestiaire. Des guéguerres dignes d’une cour de récréation. De plus, la relation entre la presse et certains joueurs de l’hexagone est plus que tendue. Le foot français, malgré plusieurs individualités, semble bien malade. Que va décider Laurent Blanc dans ce marasme ambiant ?

L’Espagne a mené au score après vingt minutes de jeu par l’entremise de X. Alonso bien servir par J. Alba. Le joueur du Real Madrid a pu fêter sa 100ème sélection d’une jolie tête croisée victorieuse. Sur ce but il y a une absence totale de marquage. Pas le moindre français à moins de 10 mètres. Plutôt surprenant à ce niveau de la compétition.

Les Français ont eu une timide réaction style feu de paille. Le seul Français capable de rivaliser avec les techniciens espagnols est F. Ribery. Percutant, il a amené du danger en provoquant des duels. Mais le Bavarois n’a guère eu d’écho auprès de ses partenaires. La stratégie espagnole aura une fois de plus triomphé de l’adversaire. Et pourtant les occasions de vibrer furent rares. Un triste quart de finale. On retiendra le doublé de X. Alonso qui fixe le score à 2-0 sur pénalty.

En demi les Espagnols affronteront leurs voisins Portugais. Une autre paire de manches. Le Portugal séduit et a les armes pour faire chuter les champions en titre. Sur le banc espagol, les attaquants trépignent ou se morfondent. Difficile de rester concerné lorsque le coach Del Bosque préfère aligner un milieu de terrain en pointe. Le cas F. Llorente auteur d’une belle saison avec l’Athletic Bilbao, (1 but toutes les 2 rencontres) intrigue. Pas la moindre minute de jeu. Il mériterait de recevoir sa chance et ainsi permettre à la Roja d’évoluer dans un autre registre.

  

Chill






vendredi 22 juin 2012

Cristiano Ronaldo enflamme le Portugal


Cristiano Ronaldo on aime ou pas. Son air hautin, ses mimiques, ses cheveux gominés. Le personnage ne laisse personne indifférent. Mais c’est avant tout un grand joueur. Après une saison tonitruante avec le Real Madrid C. Ronaldo est toujours en forme. Il a débuté l’Euro en mode mineur mais le Portugais monte en puissance. Avec 3 réalisations en quatre rencontres il fait partie des meilleurs buteurs de la compétition.

S’il est parfois égoïste sur le terrain C. Ronaldo est un joueur complet. Vitesse, technique, dribble, frappe de balle, jeu de tête, sens du but. C’est un compétiteur-né. Face à la République Tchèque il s’est créé plusieurs opportunités, mais a manqué de réussite. Pas de découragement. Juste quelques incantations en regardant vers le ciel. Avec le résultat que l’on connaît.
Le but qu’il a inscrit pour propulser le Portugal en demi-finale prouve son intelligence de jeu. Il se fait quelque peu oublier sur le côté gauche, rentre progressivement dans le jeu, accélère et en pleine course devance le défenseur pour piquer une tête puissante. Certes le centre est parfait. Mais ce but il fallait le marquer.

Ronaldo rentre un peu plus dans l’histoire du foot. 6 buts à son actif dans 3 championnats d’Europe : 2 buts en 2004, 1 but en 2008 et déjà 3 dans ce tournoi. A 27 ans il peut encore envisager de disputer le prochain Euro en France (2016).

Mais place au présent. La qualification du Portugal ne se discute pas. Depuis le début de la compétition c’est une des équipes qui se ménagent le plus d’occasions. Maintenant tout est possible. Surtout que le Portugal bénéficiera de deux jours de récupération en plus que son adversaire, la France ou l’Espagne.

La consécration pour le ballon d’or 2008 serait d’accrocher un championnat d’Europe ou une coupe du monde à son palmarès. Et il pourra affirmer comme il aime le faire : « Je suis le meilleur ».

Chill

mardi 19 juin 2012

Euro 2012 : l’Espagne se qualifie dans la douleur


La Croatie sort la tête haute de l’Euro 2012. L’équipe au maillot à damier a tenu la dragée haute aux Espagnols. Une vraie partie d’échec. Bien en place tactiquement les Croates n’ont laissé que très peu d’opportunité aux Espagnols. Les joueurs de la Roja ont buté systématiquement sur les tours défensives adverses.

Malheureusement pour les Croates, dans l’autre rencontre, les Italiens mènent au score face aux Irlandais. Il faut donc prendre des risques. Tactiquement Bilic est patient et laisse Del Bosque procéder au premier changement ; J. Navas monte au jeu au détriment de Torres peu servi par ses équipiers. Les supporters crient au fou. Torres sorti, la Croatie est moins exposée aux contres. Bilic en profite pour faire entrer ses pions offensifs.

Et la plus belle opportunité du match échoit aux Croates. L. Modric, d’un joli extérieur du pied, trouve le front d’I. Rakitic libre de tout marquage. I. Casillas a un réflexe étourdissant pour empêcher l’ouverture du score. C’était une balle de match. Mais Dame chance n’a pas voulu sourire aux Croates. Ou plutôt I. Casillas a confirmé tout son talent.

En fin de match, une louche de C. Fabregas vers A. Iniesta surprend la défense croate. Le feu follet de Barcelone, pièce maitresse sur l’échiquier espagnole, peut faire cavalier seul mais préfère offrir un caviar à Jesus Navas. Jesus, le messie de toute une nation, marque à bout portant le but de la qualification. Victoire 1-0. Echec et mat. Joli coup de Del Bosque qui évite le piège croate et prouve qu’il est le roi en terme de changement gagnant.

  

Chill

samedi 16 juin 2012

Euro 2012 : l’Espagne en route vers la finale ?


L’Espagne a gagné jeudi soir. Victoire attendue. S’il y a toujours des surprises dans les grandes compétitions l’Irlande n’a pu opposer que son courage face aux hommes de Del Bosque. Un seul changement dans l’équipe de base avec la titularisation de F. Torres au détriment de C. Fabregas. L’attaquant de Chelsea remerciait son coach dès la quatrième minute en plaçant son équipe aux commandes. En début de seconde période, D. Silva aggravait le score d’un petit plat du pied après avoir mis la défense en boîte. F. Torres réussissait un doublé pour porter la marque à 3-0. Enfin, Fabregas à peine monté au jeu, donnait au score son allure définitive. (4-0).

Retour maison pour la bande à Trapattoni. Après une sangria indigeste, les supporters irlandais se consoleront autour d’une bonne bouteille de whisky en refaisant le match : « que ce serait-il passé si on avait marqué nos occasions ? ». Ou plutôt « que ce serait-il passé si on avait eu des occasions ? ». Satisfaction quand même: victoire irlandaise dans les tribunes où les supporters n’ont jamais cessé d’encourager leurs joueurs avant, pendant et après la défaite!

L’Espagne a dominé ce match avec une possession de balle de 70%. La circulation de balle reste la force des Espagnols capables de jouer dans les espaces courts mieux que n’importe quelle équipe. Techniquement c’est du très haut niveau. Les solides gaillards irlandais ont souffert face aux petits gabarits espagnols.

Quels enseignements tirer de cette rencontre ? L’Espagne peut-elle renouveler son titre ? On a envie de dire oui mais car il y a un mais …  L’Espagne fait parfois joujou avec ses adversaires dans les trente derniers mètres. Je te passe le ballon, tu me le repasses, et je te le rends à nouveau. Ce qui fait la force des Espagnols peut constituer un handicap à partir du moment où les joueurs oublient de terminer les actions. Les Espagnols auraient été plus inspirés en frappant davantage au but. Ils donnent souvent l’impression de vouloir rentrer dans la cage avec le cuir. Cela fonctionne bien face une équipe comme l’Irlande. Mais c’était déjà moins évident contre l’Italie.

N’oublions pas que l’Espagne est privée de D. Villa, joueur aux statistiques impressionnantes avec la Roja : 50 buts en 80 sélections. D. Villa joueur toujours à l’affût capable de concrétiser une demi-occasion. L’Espagne peut aller au bout. Et la clé du succès pourrait être F. Torres. Bon dans les combinaisons, c’est surtout le joueur qui peut amener de la profondeur dans le jeu espagnol. L’Espagne devrait peut-être jouer contre nature et laisser son adversaire prendre le jeu à son compte. Cela ouvrirait des brèches dans lesquelles F. Torres pourrait faire parler sa vitesse et son sens du but. Le problème est que l’adversaire entame la rencontre avec un réflexe défensif. Tentons d’abord de garder le zéro derrière, après on verra. Sur un malentendu on peut marquer un but.



Chill

mardi 12 juin 2012

Euro 2012 : Premiers enseignements


Dans le groupe A, la bonne nouvelle c’est que les Grecs ont bien fait le déplacement en Pologne. Vu la crise et les restrictions budgétaires  qui frappent le pays, on pouvait craindre que l’Europe n’autorise que douze ou treize Grecs à disputer le tournoi. Première mesure du gouvernement grec : allongement des carrières professionnelles voilà pourquoi Karagounis est toujours là. La Grèce a des ressources : menée au score et réduite à dix, elle est revenue à hauteur de la Pologne qui s’est éteinte en seconde période. Les Russes ont déjà pris option sur la qualification. La bande à Arshavin confirme son statut d’outsider. Pour la seconde place tout reste possible car la Tchéquie n’a pas dit son dernier mot.

L’Allemagne gagne sans briller. Le Portugal brille sans gagner. La Hollande regorge de talent mais a manqué de réalisme. Qui pour accompagner l’Allemagne en quart ? Le Danemark est en ballotage favorable.

L’Espagne reste la favorite du groupe C malgré son match nul face une équipe d’Italie séduisante. Pirlo reste le maître à jouer de la Squadra Azurra et De Rossi a montré l’étendue de son talent dans le rôle de dernier homme. Les Espagnols ont retrouvé leur football en seconde période avec un Iniesta des grands jours. L’Irlande semble un cran en-dessous dans ce groupe (et dans la compétition). Forte d’une première victoire, la Croatie peut créer la surprise et jouer les trouble-fêtes.

Le Groupe D est incertain. Français et Anglais se quittent dos-à-dos sans réellement convaincre. La bonne surprise vient de l’Ukraine emmenée par un Schevchenko auteur de deux buts. Porté par tout un peuple, le pays organisateur a les cartes en main pour poursuivre l’aventure. La Suède devra faire preuve de plus de créativité pour bouger une équipe anglaise sans génie qui attend avec impatience le retour de Wayne Rooney.

  

Chill

dimanche 10 juin 2012

Euro 2012 : Les dangers qui guettent l’équipe de France !

Lundi les Français entrent en lice dans la compétition face à l’Angleterre. L’objectif avoué par l’entraîneur des Bleus est de s’extirper de la phase de groupe. Après une coupe du monde calamiteuse en Afrique du Sud,  les Bleus sont en quête de rachat. Méfiance car plusieurs grands dangers guettent l’équipe de France avant ce premier rendez-vous :


1.    Les problèmes de communication récurrents dans le noyau. Ribery n’est pas compris par ses équipiers : « le ballon que c’est moi j’aime bien frapper », « le poteau au deuxième pour le corner ». En cas d’élimination précoce, Ribery ira recharger ses acculs au Touquet parce que Ribery le Touquet qu’il aime aller.


2.    Patrice Evra décide finalement de poursuivre la grève qu’il a entamée en 2010 … en effet, il n’est pas certain d’avoir éliminé le traître présent en Afrique du Sud.


3.    Raymond Domenech débarque en « guest-star » pour dispenser la séance tactique. Tactique foireuse qui précipite l’élimination des Bleus. Première réaction de Raymond Domenech juste après l’élimination : « Laurent Blanc, veux-tu m’épouser ? ». Ce à quoi Laurent Blanc répond : « C’est pas bon pour les quotas ». 


4.    Anelka ne fait pas partie de la sélection pour cet Euro mais est présent dans le stade pour la première rencontre des Bleus. Petit cours accéléré aux supporters tricolores: les insultes pour les nuls. L’équipe est évidemment déstabilisée.


5.    Forfait de dernière minute de Ribery pour cause de Zaiha-ite aigue : une mauvaise crampe quoi ! La contagion touche ses équipiers qui se pressent pour faire la queue !

Amis français, ceci n’est que pure fiction. Le pire est derrière vous. Enfin j’espère !


Chill