samedi 28 juillet 2012

Le Beach Volley féminin, un simple défilé ?


La cérémonie des Jeux Olympiques de Londres 2012 valaient le coup d’œil. Il n’y a pas à dire les organisateurs ont mis le paquet. Un show incroyable avec de nombreuses personnalités, le tout retraçant une partie de l’histoire britannique. Notamment la révolution industrielle et l’importance de la classe ouvrière. Et là il y a quand même un petit malaise quand on sait que des dizaines d’habitations ont été rasées pour permettre la réalisation du site olympique. Habitations dans lesquelles nombreux ouvriers souhaitaient finir leur vie. Une expropriation contre une poignée de livre sterling.

“Show must go” diront certains et le programme est chargé. Ce samedi matin il y avait au menu le Beach volley féminin. Plusieurs jours avant le début de cette compétition les craintes allaient bon train. Mini polémique et ce à cause du temps ! Non pas qu’il faille annuler la compétition. Pas du tout ! Mais on s’inquiétait plutôt de savoir si les filles allaient ou non pouvoir jouer en bikini ! Le règlement prévoit en effet qu’en cas de température inférieure à 16° les joueuses peuvent enfiler t-shirt et collant.

Le Beach Volley a un côté très sexy qui le rend attractif c’est vrai ! Mais j’ai entendu ce matin un commentateur sur France 3 dire que si les filles avaient dû enfiler collants et T-shirt à manches longues, les rencontres auraient été moins spectaculaires. C’est un peu limite. Pas sûr que le terme moins spectaculaire soit approprié. Ce n’est pas parce que les joueuses enfilent un bermuda que les rencontres deviennent par conséquent moins disputées et dénuées d’intérêt.

Parce que dans ce cas cela voudrait dire qu’on perd de vue la performance sportive et que la compétition est réduite à une parade en petite tenue. L’effort physique passe au second plan. Autant faire défiler chaque équipe sur un podium et distribuer les médailles en fonction des courbes plus ou moins avantageuses de ces dames. La réplique des chiennes de garde ne se ferait pas attendre !

Le Beach volley c’est avant tout un match à deux contre deux. Chaque équipe devant défendre une superficie de 64 m². Les pieds dans le sable ce qui nécessite une excellente condition. Le match est gagné lorsqu’une équipe gagne deux sets. Un set est remporté lorsqu’une équipe marque 21 points, avec un écart minimum de deux points. En cas d’égalité, soit un set partout, le troisième set est décisif. Il est dans la poche lorsqu’une équipe atteint 15 points avec un écart de 2 points minimum.

Jeunes et jolies oui ! Mais il ne faut pas le perdre de vue que ces filles doivent être au top de leur condition pour espérer forger des résultats.


 
Chill

dimanche 15 juillet 2012

L. Sanchez gagne l’étape entre Limoux et Foix


14ème étape du Tour de France entre Limoux et Foix. Les coureurs attaquent les Pyrénées sur un tracé long de 191 km.  A 77 km de l’arrivée, une échappée  de 8 hommes composée notamment de notre compatriote P. Gilbert, de l’actuel maillot vert P. Sagan et du français S. Casar, possède 14 minutes d’avance à l’entame des deux grosses difficultés de la journée : le Port de Lers et le Mur de Péguère. Deux cols de 1ère catégorie.

Derrière, les Sky du maillot jaune gèrent la course tranquillement conscients que les échappés ne représentent aucune menace au classement général.

Avant de débuter de la dernière semaine du Tour, les observateurs se demandent qui pourrait encore  empêcher  B. Wiggins d'arriver sur les Champs Elysées en jaune. L’équipier modèle C. Froome étant actuellement bridé au sein de sa propre équipe. L’expression « avoir des bâtons dans les roues » prend ici tout son sens. Madame Froome, alias Michelle Cound, n’est pas d’accord et le fait savoir sur Twitter.


A trois kilomètres du sommet du col de Péguère, L. Sanchez attaque avec Gilbert dans sa roue. Objectif décramponner P. Sagan candidat à une nouvelle victoire au sprint. G. Izaguirre et S. Casar légèrement distancés s’accrochent et réintègrent le duo de tête. P. Sagan est tout proche à 15 secondes. Dans le dernier kilomètre de l’ascension, S. Casar attaque pour basculer en tête dans la descente.


Pas d'effervescence dans le groupe maillot jaune. C. Evans place une première banderille qui n’inquiète pas B. Wiggins. R. Porte, équipier du maillot jaune, imprime un rythme soutenu qui rend les attaques difficiles. Et la malchance s’en mêle pour les adversaires de B. Wiggins: au sommet du mur de Péguère C. Evans est victime d’un gros problème technique et l'assistance tarde à venir. L'Australien perd à ce moment deux minutes et s’éloigne du podium. P. Roland n’en a cure et place une attaque alors que le groupe maillot jaune préfère temporiser.


Devant le groupe de 5 hommes s'est recomposé. La dernière attaque de L. Sanchez sera la bonne. Il creuse rapidement un écart de 15 secondes. Bien vu du coureur Rabobank. Personne n’ose entamer la poursuite, peur de la menace que représente P. Sagan. L’écart grimpe rapidement à 30 puis 40 secondes. L. Sanchez  a le temps de savourer sa victoire, sa quatrième sur le Tour. P. Sagan, S. Casar, P. Gilbert et G. Izaguirre franchiront la ligne dans cet ordre.


C. Evans rentrera finalement sur le groupe maillot jaune avec la bénédiction des directeurs sportifs. Une manière pour B. Wiggins de mettre le coureur australien dans sa poche. Après cet épisode C. Evans osera-t-il encore attaquer dans les étapes à venir ?


Chill