dimanche 24 juin 2012

Bref, les Français rentrent à la maison


L’euro 2012 c’est fini pour les Français. Au terme d’un match insipide, les Espagnols sont facilement venus à bout des hommes de L. Blanc. Ce tournoi n’effacera donc pas le camouflet de 2010 lorsque les hommes de Raymond Domenech étaient restés dans le bus. Pire, la presse relate des nouveaux incidents à l’intérieur du vestiaire. Des guéguerres dignes d’une cour de récréation. De plus, la relation entre la presse et certains joueurs de l’hexagone est plus que tendue. Le foot français, malgré plusieurs individualités, semble bien malade. Que va décider Laurent Blanc dans ce marasme ambiant ?

L’Espagne a mené au score après vingt minutes de jeu par l’entremise de X. Alonso bien servir par J. Alba. Le joueur du Real Madrid a pu fêter sa 100ème sélection d’une jolie tête croisée victorieuse. Sur ce but il y a une absence totale de marquage. Pas le moindre français à moins de 10 mètres. Plutôt surprenant à ce niveau de la compétition.

Les Français ont eu une timide réaction style feu de paille. Le seul Français capable de rivaliser avec les techniciens espagnols est F. Ribery. Percutant, il a amené du danger en provoquant des duels. Mais le Bavarois n’a guère eu d’écho auprès de ses partenaires. La stratégie espagnole aura une fois de plus triomphé de l’adversaire. Et pourtant les occasions de vibrer furent rares. Un triste quart de finale. On retiendra le doublé de X. Alonso qui fixe le score à 2-0 sur pénalty.

En demi les Espagnols affronteront leurs voisins Portugais. Une autre paire de manches. Le Portugal séduit et a les armes pour faire chuter les champions en titre. Sur le banc espagol, les attaquants trépignent ou se morfondent. Difficile de rester concerné lorsque le coach Del Bosque préfère aligner un milieu de terrain en pointe. Le cas F. Llorente auteur d’une belle saison avec l’Athletic Bilbao, (1 but toutes les 2 rencontres) intrigue. Pas la moindre minute de jeu. Il mériterait de recevoir sa chance et ainsi permettre à la Roja d’évoluer dans un autre registre.

  

Chill






vendredi 22 juin 2012

Cristiano Ronaldo enflamme le Portugal


Cristiano Ronaldo on aime ou pas. Son air hautin, ses mimiques, ses cheveux gominés. Le personnage ne laisse personne indifférent. Mais c’est avant tout un grand joueur. Après une saison tonitruante avec le Real Madrid C. Ronaldo est toujours en forme. Il a débuté l’Euro en mode mineur mais le Portugais monte en puissance. Avec 3 réalisations en quatre rencontres il fait partie des meilleurs buteurs de la compétition.

S’il est parfois égoïste sur le terrain C. Ronaldo est un joueur complet. Vitesse, technique, dribble, frappe de balle, jeu de tête, sens du but. C’est un compétiteur-né. Face à la République Tchèque il s’est créé plusieurs opportunités, mais a manqué de réussite. Pas de découragement. Juste quelques incantations en regardant vers le ciel. Avec le résultat que l’on connaît.
Le but qu’il a inscrit pour propulser le Portugal en demi-finale prouve son intelligence de jeu. Il se fait quelque peu oublier sur le côté gauche, rentre progressivement dans le jeu, accélère et en pleine course devance le défenseur pour piquer une tête puissante. Certes le centre est parfait. Mais ce but il fallait le marquer.

Ronaldo rentre un peu plus dans l’histoire du foot. 6 buts à son actif dans 3 championnats d’Europe : 2 buts en 2004, 1 but en 2008 et déjà 3 dans ce tournoi. A 27 ans il peut encore envisager de disputer le prochain Euro en France (2016).

Mais place au présent. La qualification du Portugal ne se discute pas. Depuis le début de la compétition c’est une des équipes qui se ménagent le plus d’occasions. Maintenant tout est possible. Surtout que le Portugal bénéficiera de deux jours de récupération en plus que son adversaire, la France ou l’Espagne.

La consécration pour le ballon d’or 2008 serait d’accrocher un championnat d’Europe ou une coupe du monde à son palmarès. Et il pourra affirmer comme il aime le faire : « Je suis le meilleur ».

Chill

mardi 19 juin 2012

Euro 2012 : l’Espagne se qualifie dans la douleur


La Croatie sort la tête haute de l’Euro 2012. L’équipe au maillot à damier a tenu la dragée haute aux Espagnols. Une vraie partie d’échec. Bien en place tactiquement les Croates n’ont laissé que très peu d’opportunité aux Espagnols. Les joueurs de la Roja ont buté systématiquement sur les tours défensives adverses.

Malheureusement pour les Croates, dans l’autre rencontre, les Italiens mènent au score face aux Irlandais. Il faut donc prendre des risques. Tactiquement Bilic est patient et laisse Del Bosque procéder au premier changement ; J. Navas monte au jeu au détriment de Torres peu servi par ses équipiers. Les supporters crient au fou. Torres sorti, la Croatie est moins exposée aux contres. Bilic en profite pour faire entrer ses pions offensifs.

Et la plus belle opportunité du match échoit aux Croates. L. Modric, d’un joli extérieur du pied, trouve le front d’I. Rakitic libre de tout marquage. I. Casillas a un réflexe étourdissant pour empêcher l’ouverture du score. C’était une balle de match. Mais Dame chance n’a pas voulu sourire aux Croates. Ou plutôt I. Casillas a confirmé tout son talent.

En fin de match, une louche de C. Fabregas vers A. Iniesta surprend la défense croate. Le feu follet de Barcelone, pièce maitresse sur l’échiquier espagnole, peut faire cavalier seul mais préfère offrir un caviar à Jesus Navas. Jesus, le messie de toute une nation, marque à bout portant le but de la qualification. Victoire 1-0. Echec et mat. Joli coup de Del Bosque qui évite le piège croate et prouve qu’il est le roi en terme de changement gagnant.

  

Chill

samedi 16 juin 2012

Euro 2012 : l’Espagne en route vers la finale ?


L’Espagne a gagné jeudi soir. Victoire attendue. S’il y a toujours des surprises dans les grandes compétitions l’Irlande n’a pu opposer que son courage face aux hommes de Del Bosque. Un seul changement dans l’équipe de base avec la titularisation de F. Torres au détriment de C. Fabregas. L’attaquant de Chelsea remerciait son coach dès la quatrième minute en plaçant son équipe aux commandes. En début de seconde période, D. Silva aggravait le score d’un petit plat du pied après avoir mis la défense en boîte. F. Torres réussissait un doublé pour porter la marque à 3-0. Enfin, Fabregas à peine monté au jeu, donnait au score son allure définitive. (4-0).

Retour maison pour la bande à Trapattoni. Après une sangria indigeste, les supporters irlandais se consoleront autour d’une bonne bouteille de whisky en refaisant le match : « que ce serait-il passé si on avait marqué nos occasions ? ». Ou plutôt « que ce serait-il passé si on avait eu des occasions ? ». Satisfaction quand même: victoire irlandaise dans les tribunes où les supporters n’ont jamais cessé d’encourager leurs joueurs avant, pendant et après la défaite!

L’Espagne a dominé ce match avec une possession de balle de 70%. La circulation de balle reste la force des Espagnols capables de jouer dans les espaces courts mieux que n’importe quelle équipe. Techniquement c’est du très haut niveau. Les solides gaillards irlandais ont souffert face aux petits gabarits espagnols.

Quels enseignements tirer de cette rencontre ? L’Espagne peut-elle renouveler son titre ? On a envie de dire oui mais car il y a un mais …  L’Espagne fait parfois joujou avec ses adversaires dans les trente derniers mètres. Je te passe le ballon, tu me le repasses, et je te le rends à nouveau. Ce qui fait la force des Espagnols peut constituer un handicap à partir du moment où les joueurs oublient de terminer les actions. Les Espagnols auraient été plus inspirés en frappant davantage au but. Ils donnent souvent l’impression de vouloir rentrer dans la cage avec le cuir. Cela fonctionne bien face une équipe comme l’Irlande. Mais c’était déjà moins évident contre l’Italie.

N’oublions pas que l’Espagne est privée de D. Villa, joueur aux statistiques impressionnantes avec la Roja : 50 buts en 80 sélections. D. Villa joueur toujours à l’affût capable de concrétiser une demi-occasion. L’Espagne peut aller au bout. Et la clé du succès pourrait être F. Torres. Bon dans les combinaisons, c’est surtout le joueur qui peut amener de la profondeur dans le jeu espagnol. L’Espagne devrait peut-être jouer contre nature et laisser son adversaire prendre le jeu à son compte. Cela ouvrirait des brèches dans lesquelles F. Torres pourrait faire parler sa vitesse et son sens du but. Le problème est que l’adversaire entame la rencontre avec un réflexe défensif. Tentons d’abord de garder le zéro derrière, après on verra. Sur un malentendu on peut marquer un but.



Chill

mardi 12 juin 2012

Euro 2012 : Premiers enseignements


Dans le groupe A, la bonne nouvelle c’est que les Grecs ont bien fait le déplacement en Pologne. Vu la crise et les restrictions budgétaires  qui frappent le pays, on pouvait craindre que l’Europe n’autorise que douze ou treize Grecs à disputer le tournoi. Première mesure du gouvernement grec : allongement des carrières professionnelles voilà pourquoi Karagounis est toujours là. La Grèce a des ressources : menée au score et réduite à dix, elle est revenue à hauteur de la Pologne qui s’est éteinte en seconde période. Les Russes ont déjà pris option sur la qualification. La bande à Arshavin confirme son statut d’outsider. Pour la seconde place tout reste possible car la Tchéquie n’a pas dit son dernier mot.

L’Allemagne gagne sans briller. Le Portugal brille sans gagner. La Hollande regorge de talent mais a manqué de réalisme. Qui pour accompagner l’Allemagne en quart ? Le Danemark est en ballotage favorable.

L’Espagne reste la favorite du groupe C malgré son match nul face une équipe d’Italie séduisante. Pirlo reste le maître à jouer de la Squadra Azurra et De Rossi a montré l’étendue de son talent dans le rôle de dernier homme. Les Espagnols ont retrouvé leur football en seconde période avec un Iniesta des grands jours. L’Irlande semble un cran en-dessous dans ce groupe (et dans la compétition). Forte d’une première victoire, la Croatie peut créer la surprise et jouer les trouble-fêtes.

Le Groupe D est incertain. Français et Anglais se quittent dos-à-dos sans réellement convaincre. La bonne surprise vient de l’Ukraine emmenée par un Schevchenko auteur de deux buts. Porté par tout un peuple, le pays organisateur a les cartes en main pour poursuivre l’aventure. La Suède devra faire preuve de plus de créativité pour bouger une équipe anglaise sans génie qui attend avec impatience le retour de Wayne Rooney.

  

Chill

dimanche 10 juin 2012

Euro 2012 : Les dangers qui guettent l’équipe de France !

Lundi les Français entrent en lice dans la compétition face à l’Angleterre. L’objectif avoué par l’entraîneur des Bleus est de s’extirper de la phase de groupe. Après une coupe du monde calamiteuse en Afrique du Sud,  les Bleus sont en quête de rachat. Méfiance car plusieurs grands dangers guettent l’équipe de France avant ce premier rendez-vous :


1.    Les problèmes de communication récurrents dans le noyau. Ribery n’est pas compris par ses équipiers : « le ballon que c’est moi j’aime bien frapper », « le poteau au deuxième pour le corner ». En cas d’élimination précoce, Ribery ira recharger ses acculs au Touquet parce que Ribery le Touquet qu’il aime aller.


2.    Patrice Evra décide finalement de poursuivre la grève qu’il a entamée en 2010 … en effet, il n’est pas certain d’avoir éliminé le traître présent en Afrique du Sud.


3.    Raymond Domenech débarque en « guest-star » pour dispenser la séance tactique. Tactique foireuse qui précipite l’élimination des Bleus. Première réaction de Raymond Domenech juste après l’élimination : « Laurent Blanc, veux-tu m’épouser ? ». Ce à quoi Laurent Blanc répond : « C’est pas bon pour les quotas ». 


4.    Anelka ne fait pas partie de la sélection pour cet Euro mais est présent dans le stade pour la première rencontre des Bleus. Petit cours accéléré aux supporters tricolores: les insultes pour les nuls. L’équipe est évidemment déstabilisée.


5.    Forfait de dernière minute de Ribery pour cause de Zaiha-ite aigue : une mauvaise crampe quoi ! La contagion touche ses équipiers qui se pressent pour faire la queue !

Amis français, ceci n’est que pure fiction. Le pire est derrière vous. Enfin j’espère !


Chill

vendredi 8 juin 2012

Euro 2012 : La Russie cartonne 1-4 et affiche ses ambitions

Le premier quart d’heure est à l’avantage de la République tchèque qui s’installe dans la moitié de terrain russe sans toutefois se montrer dangereuse. Pourtant ce sont les Russes qui ouvriront la marque sur une action bien dessinée : à la 17ème Dzagoev ouvre sur la droite vers Zyryanov qui adresse un centre parfait au second poteau vers Kerzhakov ; sa reprise de la têre heurte le poteau mais le ballon revient dans la foulée de Dzagoev qui crucifie Cech (0-1). Une minute plus tard le même Dzagoev est bien près de doubler la mise mais sa frappe est dévissée. Timide réaction des Tchèques avec une tête de Rezek sur centre de Plasil, le portier russe capte sans difficulté. La reconversion offensive des Russes est impressionnante et à la 24ème Arshavin joue dans la verticalité vers Shirokov qui pique subtilement le ballon au-dessus de Cech (0-2). Les Russes font bien circuler le cuir et leurs accélérations mettent les Tchèques en difficulté.
 
 
La seconde période redémarre sur les chapeux de roue. Après seulement cinq minutes de jeu Plasil joue dans la profondeur vers Pilar parti dans le dos de la défense : le jeune joueur efface Malafeev et réduit la marque (1-2). A la 63ème Arshavin, d’un subtil extérieur du pied, trouve Kerzhakov dans l’intervalle. Le joueur du Zenith St Petersbourg croise trop son envoi. Réaction tchèque : Rosicky effectue une transversale vers Gebre Selassie (pas le marathonien !) qui tente une volée dans un angle difficile ; le ballon échoue dans le filet extérieur. 69ème, Rosicky l’homme-orchestre, place une frappe qui oblige Malafeev à se détendre. On pense alors les Tchèques capable de revenir mais à la 78ème Dzagoev, bien lancé par Pavlyuchenko, décoche un emploi puissant dans le plafond du but (1-3). Les Tchèques s’écroulent et à huit minutes du terme Pavlyuchenko fait joujou avec la défense tchèque pour placer un missile dans la lucarne du pauvre Cech (1-4).
 
 
 
La Russie entame son tournoi de manière convaincante et devrait rejoindre les quarts de finale sans trop de problème. Les hommes de D. Advocaat sont doués techniquement et la vitesse d’exécution est un point fort de leur jeu.


Chill




mercredi 6 juin 2012

Des joueurs vidés à l’Euro 2012 ?


Les passionnés de football seront bientôt suspendus à leur petit écran.  Plus que deux fois dormir avant le début des hostilités. Que peut-on attendre de cette compétition en matière de spectacle ? Après une saison éprouvante pour les organismes et pour les nerfs, les staffs en place auront dû adapter leur préparation en fonction de l’état de forme de chaque joueur. Tout l’intérêt d’un bon encadrement sportif pour établir des programmes différenciés. Certains ont fini leur championnat depuis plusieurs semaines alors que d’autres sont allés très loin en coupe d’Europe et n’ont pas vraiment eu l’occasion de souffler. Les joueurs des clubs du top ont disputé une série impressionnante de rencontres. Samedi dernier, les Anglais affrontaient les Belges en match de préparation. Les Diables Rouges se sont inclinés par le plus petit écart (1-0), mais se sont montrés bien mieux en jambe que les Anglais. L’équipe dirigée par Roy Hodgson a affiché des signes de fatigue inquiétants et s’est contentée par moment de défendre devant son rectangle.

Pour réussir une grande compétition, il faut disposer d’un maximum de joueurs frais. Les sélectionneurs prennent-ils ce paramètre suffisamment en compte ? La logique veut qu’on choisisse des joueurs parce qu’ils ont été très bons au cours de la défunte saison. L’Euro est en quelque sorte « la » récompense. Mais faut-il prendre des grands joueurs à cours de jus ? Sont-ils encore capables de briller un mois durant ?

Il n’est pas simple de coucher 23 noms sur une feuille. Prenons le cas de l’équipe de France. Yoann Gourcuff faisait partie de la liste des présélectionnés. Finalement Laurent Blanc ne l’a pas retenu. Même si le joueur a pas mal galéré ces derniers mois, il revenait très bien en cette fin de saison. Il aurait pu s’avérer précieux car il était physiquement en phase ascendante. Contrairement à d’autres. On se souvient qu’en 2010 lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, Raymond Domenech avait écarté Karim Benzema de sa liste car il n’avait pas assez de temps de jeu (raison officielle) dans son club du Real Madrid. Cette erreur de casting s’est payée cash. La France ne disposait pas d’avant percutant sur le sol africain et a loupé sa Coupe du Monde. Ajoutez les relations tendues au sein même du groupe tricolore et vous avez la recette d’un tournoi loupé. Choisir un joueur qu’on n’attendait pas vraiment peut s’avérer payant. Quand l'invité-surprise devient révélation du tournoi!

La saison en club a laissé des traces et prive des grands joueurs de l’Euro: Lampard, Cahill, Sagna, Villa, Puyol, …Afin que les joueurs arrivent dans de meilleures conditions, l’idée d’adapter les calendriers l'année des grandes compétitions n’est pas dénuée de sens. Par exemple on pourrait envisager de supprimer les phases de groupe des coupes européennes et privilégier des rencontres en aller-retour avec élimination directe. Evidemment ce serait faire fi des enjeux financiers.



Chill

lundi 4 juin 2012

Wilmots prolongé ?


L’intérim de Wilmots est terminé. Le bilan chiffré est en dessous de nos espérances mais les Diables Rouges ont affiché beaucoup d’envie. Surtout face à l’Angleterre où les joueurs n’ont pas lésiné sur la débauche d’énergie pour recoller au score. Dans la DH du dimanche 3 juin 2012, on pouvait lire les propos de Philippe Colin, président de la commission technique : « les chances de Wilmots ont augmenté ». Cette phrase est plutôt maladroite car elle est la confirmation que dès le départ Wilmots n’était pas considéré comme un premier choix. Le principal intéressé l’a bien compris.

Dès le lendemain de la rencontre à Wembley la Fédération aurait dû confirmer Wilmots dans la fonction de sélectionneur national. Cette lenteur au niveau décisionnel est nuisible car elle entretient le doute sur les capacités de Wilmots à qualifier ce groupe pour le Brésil. Si l’affaire n’est pas rapidement conclue, le Taureau de Dongelberg aura vite fait d’en tirer les conclusions.
 

Chill

dimanche 3 juin 2012

Hazard prêt à briller à Chelsea

Cela fait maintenant quelques jours que l’on connaît la destination d’un de nos plus beaux joyaux : Eden Hazard pose son sac de foot à Londres et rejoint Chelsea. Roman Abramovich a déposé une petite valise bien pleine sur la table des dirigeants du LOSC pour conclure l’affaire. Eden Hazard renforce donc la colonie belge sur le sol anglais et plus particulièrement à Chelsea.
La transaction aurait paraît-il été très vite entérinée. Le passage le plus intense des négociations vous est relaté ci-dessous :

- Michel Seydoux, Président de Lille : Eh biloute. Eden est terrip. Si t’vou acater Eden, i faudreu raquer !
- R. Abramovich : Сколько (combien ?)

- Michel Seydoux : Gramint ! Tertou et argint. Eden i est quat fos meïeux que el Frank Lampard.
Effrayé et incommodé par l’odeur du maroilles, le richissime propriétaire russe n’a pas cherché à s'attarder ou à discuter. Il aurait donné son accord sur le prix de quarante millions d’euros.

Sur les réseaux sociaux, certains affirment que ce n’est pas un bon choix car Chelsea ne propose pas un jeu chatoyant. Or sans « briller », ce club vient de remporter la Coupe d’Angleterre et la Ligue des Champions. On a critiqué le manque d’audace et le côté frileux de cette équipe. Le transfert d’Eden Hazard est donc judicieux puisqu’il pourra apporter cette touche de folie dont manque le jeu de Chelsea. On ne peut pas imaginer qu’un club paie un joueur aussi cher pour le laisser sur le banc. Lukaku a ciré le banc de Chelsea cette saison et cette situation pourrait se reproduire avec Hazard? Pas d’accord car il s’agit de profils bien différents. Lukaku est arrivé avec à peine cent rencontres sous le maillot mauve dans une équipe très fournie au niveau offensif. Hazard a disputé près de deux cent matches avec Lille dans une compétition plus relevée que la Jupiler League. Hazard a toutes les qualités pour réussir et mettre l’Angleterre à ses pieds.


Chill
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vendredi 1 juin 2012

Tout le monde lève sa petite plaquette !


Après chaque rencontre de football les journalistes notent les prestations des joueurs. Ces cotes sont accompagnées d’un petit commentaire style « n’a rien apporté offensivement », « entame de match difficile avant de se reprendre », « trop de déchets », « n’a pas pesé suffisamment sur le cours du jeu », etc.

Contrairement à l’Ecole des Fans où les enfants décernent des bons points, les cotes attribuées par les journalistes sportifs sont parfois des cotes d’exclusion. Par exemple, en consultant le site de L’équipe, on remarque que tout au long de la saison des joueurs obtiennent des cotes de 3 ou 2 ! Là ça fait mal. A quel point faut-il passer à côté de son match pour se prendre une buse pareille? Un 2? C’est la cote qu’on donnerait à un joueur amnésique qui ne sait plus si les joueurs qui portent la même vareuse que lui sont des équipiers ou des adversaires. Ou le joueur qui fait juste acte de présence dans une tenue soignée avec une belle coupe de cheveux. Le journal L’équipe se montre parfois très (ou trop ?) critique. On se souvient qu’en son temps le journal avait dressé un portrait peu flatteur d’Aimé Jacquet. L’ancien coach de l’équipe de France avait fait taire tous ses détracteurs en remportant la Coupe du Monde en 1998.

Le football est avant tout un sport collectif. Dès lors ne serait-il pas plus logique de donner une cote pour les performances de l’équipe plutôt que de juger les prestations individuelles? Une équipe est composée de joueurs aux qualités et profils bien distincts. Toute la force de l’équipe réside dans l’association de ces qualités. Il y aura toujours des joueurs talentueux et des joueurs plus travailleurs. Mais seul le résultat compte.

Sur quels critères se basent les journalistes pour accorder de bons et de moins bons points ? Des critères objectifs ? Journaliste ou pas, la cote qu’on attribue peut à mon sens être influencée par l’estime ou l’admiration portée au(x) joueur(s). On peut tomber sous le charme d’un joueur talentueux, et malgré une prestation très moyenne, lui accorder une bonne note. Et inversement un joueur pris en grippe par l’opinion public et les médias risque d’être sous-évalué en dépit de plusieurs prestations en net progrès.

Coter c’est juste donner une appréciation personnelle. Il est d’ailleurs amusant de comparer les points d’un journal à l’autre. Parfois les différences sont assez importantes. Et les commentaires également. Un joueur peut être gratifié d’une prestation correcte dans un quotidien alors que dans la gazette concurrente on juge que le joueur n’a pas été à la hauteur. Pour être plus objectif il faudrait connaître les attentes de l’entraîneur et du groupe envers chaque joueur et de leur rôle précis dans l’équipe. Sans négliger la tactique mise en place. Mais pour cela, il faudrait presque vivre avec le groupe.



Chill.