lundi 30 avril 2012

ANDERLECHT REMET LES PENDULES ... A L’HEURE DU TITRE

12 points encore à prendre dans ces play-offs. Mais la messe semble dite. Avec 7 points d’avance sur le Club Brugeois, les Bruxellois peuvent mettre le champagne au frais. Leur victoire 0-4 sur la pelouse du champion en titre rassure définitivement les supporters mauves. Le coach Ariel Jacobs a fait jouer la concurrence en sortant des oubliettes Kanu. Un joueur dont on pensait qu’il n’avait plus d’avenir à Anderlecht. Parcours en dent de scie d’un joueur doué en recherche de régularité. En cette fin de saison l’apport de fraîcheur constitue la clé du succès. Outre son avance confortable, Anderlecht bénéficie du calendrier le plus avantageux : 3 matches à domicile face à La Gantoise, le FC Bruges et le Standard pour un seul déplacement à Courtrai.

Bruges n’a jamais su saisir les opportunités pour prendre la tête de la compétition. La Gantoise se contenterait volontiers de la seconde place. Genk retombe les pieds sur terre, avec en sus un orteil cassé et une fin de saison pour Kevin de Bruyne. Le Standard a enfin glané sa première victoire dans ces play-offs et poursuit toujours l’espoir d’accrocher l’Europe. Enfin, Courtrai reste le petit poucet. On pourrait avoir un classement final très proche du classement de la phase classique du championnat. On ne peut pas dire que le niveau de jeu s’est bonifié au cours des play-offs. Et la répétition des « affiches » tend à les banaliser et à les rendre moins attractives. Ajoutez la lassitude d’une saison qui tire en longueur et vous aurez la recette pour des play-offs inutiles.

mercredi 25 avril 2012

CHELSEA DEFIE LES PRONOSTICS


Mauvaise semaine pour les Blaugrana. D’abord, Barcelone laisse filer le titre en championnat après sa défaite face au Real Madrid. Ensuite, les hommes de Guardiola ne renouvelleront pas leur titre en Ligue des Champions. Contre toute attente, Chelsea a créé la surprise en éliminant le tenant du titre dans son antre.

C’était pourtant bien engagé pour Barcelone. L’équipe menait 2 buts à 0 à la 43ème minute. Pire Chelsea était réduit à 10 suite à l’exclusion de J. Terry pour un geste stupide sur A. Sanchez.  A 11 contre 10, personne n’aurait misé une livre-sterling sur les Blues. Et pourtant, juste avant la pause, Ramires redonnait espoir à ses couleurs grâce à un lob subtil. En seconde période, Chelsea s’est battu bec et ongles pour préserver sa qualification ; combativité, solidarité, un grand Peter Cech et beaucoup de réalisme. Barcelone a dominé les deux rencontres et a eu les opportunités pour se qualifier. Mais mardi soir, la bande à Messi la eu le tort de vouloir s’engouffrer dans le grand rectangle. La réussite n’était pas de leur côté. Chelsea avait dressé une forteresse devant son but et la solution passait peut-être par davantage de frappes lointaines.

Stéphane Pauwels s’est montré très critique sur l’antenne de Club-RTL. Il a eu notamment des mots assez durs sur le football pratiqué par les Blues. Mais Chelsea a joué avec ses armes et a fait le gros dos pour résister aux assauts des Catalans. En jouant 60 minutes à 10, c’est une performance ! On peut ne pas aimer ce style de foot, mais que pouvait-faire Chelsea ? Ne pas fermer le jeu c’est courageux, mais si c’est pour en prendre quatre quel est l’intérêt ? L’essentiel reste la qualification. Chelsea l’a bien compris. Et on n’arrive pas en finale de Ligue des Champions sans qualité.
Certains parlent de fin de cycle à Barcelone. Cela me fait sourire. Barcelone a perdu deux fois en une semaine et on aurait tendance à  remettre en question tout un travail et une philosophie de jeu qui a permis au club de conquérir une multitude de titres et récompenses. Elle est belle l’analyse des spécialistes du foot. Chelsea évolue avec Drogba, Terry et Lampard qui ne sont plus des jeunes premiers il me semble. Le football n’est pas une science exacte et c’est ce qui le rend passionnant. Non, le meilleur ne gagne pas toujours. Sinon à quoi bon disputer les rencontres ? Autant directement fixer les scores en fonction des talents couchés sur les feuilles de match.


Chill

samedi 21 avril 2012

QUEVILLY, VENI, VIDI, VICI ?


Quevilly ou l ’Union sportive quevillaise … cela vous dit quelque chose ? Actuellement sous les feux de la rampe, ce club de National situé à une petite dizaine de kilomètres de Rouen disputera le 28 avril prochain la finale de la coupe de France face à l’Olympique de Lyon. Une sacrée performance.

A Quevilly c’est l’effervescence. Dans cette ville de 22.000 habitants, amateurs et non amateurs de foot tenteront d’obtenir le précieux sésame pour assister à la finale au Stade de France. Un moment historique pour le club et la région. Jamais un club de national n’a soulevé la coupe de France. La tâche ne sera pas aisée face à Lyon mais sur un match tout reste possible. La preuve en demi-finale avec cette qualification acquise dans les arrêts de jeu face à Rennes.

Ce n’est pas la première fois qu’une « petite » équipe atteint la finale de la Coupe de France. En 2000, Calais, club de CFA, soit l’équivalent d’une quatrième division s’était également hissé en finale. Malheureusement, le club s’était incliné face à Nantes à la 90ème minute sur un penalty contesté et contestable. Outre Quevilly, le club d’Ajaccio (national) a également atteint les demi-finales de cette édition 2012. Et en 2011, Chambery club de CFA2 (cinquième division) s’était qualifié pour les quarts de finale. L’histoire de la coupe de France montre que plusieurs équipes de division d’honneur (6ème division) ont déjà atteint les seizièmes de finale.

Pourquoi la Coupe de France fait-elle recette ? Elle est attractive par le lot de surprises qu’elle réserve. En partie grâce au règlement. En effet, si les équipes tirées au sort pour s’affronter sont séparées par deux divisions, la rencontre se déroule sur le terrain de l’équipe de niveau inférieur, soit l’outsider. Cela rend la compétition plus sympathique..

La Coupe de France suscite intérêt et enthousiasme. C’est loin d’être le cas pour la Coupe de Belgique. Chez nous quand on évoque la Coupe, les clubs soulignent le manque de rentabilité et la désertion des stades. Lorsque les « grosses » écuries de notre championnat quittent l’aventure, on dit que la Coupe perd tout son attrait. Tout le contraire de la Coupe de France ou une ferveur populaire se crée derrière le petit poucet.  En Belgique les grosses surprises sont rares. On se souvient en 1987 de la performance de Libramont, club de promotion, qui avait pris la mesure de l’Antwerp, alors leader du championnat de Division 1. Libramont s’était ensuite incliné 3-1 en seizième de finale au Standard. Beau parcours certes mais on est encore loin de la performance de Quevilly.

Comparaison n’est pas raison mais pour mieux situer l’exploit du club de Quevilly, c’est un peu comme si la ville de Marche-en-Famenne (disons plutôt commune de Marche-en-Famenne) avait un club en finale de la Coupe de Belgique. Impensable.

J-7 avant la grande finale. Souhaitons à Quevilly que la magie de la Coupe opère jusqu’au bout et que ses joueurs puissent garder la tête froide au Stade de France.

Chill

jeudi 19 avril 2012

SAISON 2011-2012 : LE POINT SUR LES CHAMPIONNATS EUROPEENS


Manchester United et le Borussia Dortmund sont bien partis pour renouveler leur titre. Avec cinq points d’avance à quatre matches de la fin, United devrait remporter un 19ème sacre. L’emblématique Ryan Giggs fêterait son 13ème titre avec ce club. Un record. Le Borussia Dortmund n’a besoin que d’une petite unité pour être champion ce week-end. Mais il faudra prendre ce point face au Borussia M’Gladbach, toujours en course pour une place qualificative en Ligue des Champions.

En Espagne tout reste possible ; ces dernières semaines le Real a connu une baisse de régime et Barcelone a résorbé une grosse partie de son retard. Quatre points séparent désormais les deux clubs avant le Clasico de ce week-end. L’opportunité pour Barcelone de mettre la pression sur les Madrilènes. Il faudra voir comment les deux équipes auront digéré la fatigue et la défaite en Ligue des Champions.

En Italie le suspense reste entier : La Juventus toujours invaincue cette saison compte un petit point d’avance sur le Milan AC. Le calendrier des deux formations est abordable avec un léger avantage pour la Juventus puisque le Milan AC devra encore disputer le derby face à l’Inter.
En France la lutte est également serrée entre Montpellier et le PSG. Le club cher au président Nicollin pourrait-il créer la surprise ? Oui à condition de gérer la pression inhérente à la conquête d’un premier titre de Champion de France. Par contre, il faudrait un petit miracle pour que Lille et Eden Hazard coiffent à nouveau les lauriers.
Au Portugal le FC Porto trône en tête avec quatre longueurs d’avance sur le Benfica d’Axel Witsel. Rien n’est mathématiquement fait mais les chances sont grandes pour que le titre tombe plutôt dans la besace de son pote Steven Defour.
La décision se dessine également en Hollande. Alors qu’il y a quinze jours cinq équipes pouvaient encore prétendre au titre, l’Ajax Amsterdam a bien profité des faux pas de ses adversaires pour creuser un écart quasiment décisif : six points d’avance à quatre journées de l’issue du championnat.
Enfin, sauf effondrement total, Kevin Mirallas devrait remporter son deuxième titre avec l’Olympiakos.

Chill

dimanche 15 avril 2012

GASPAROTTO CREE LA SURPRISE A L’AMSTEL GOLD RACE

A 20 kilomètres de l’arrivée, R. Bardet et A. Howes deux rescapés d’une échappée partie au kilomètre 39 donnent tout pour ne pas se faire reprendre. Mais sous l’impulsion d’un trio BMC composé de M. Santambrogio, G. Van Avermaet et P. Gilbert l’écart se réduit. La course s’accélère. Les deux fuyards s’accrochent dans le Fromberg et entament le Keutenberg en tête. Le Keutenberg, avant-dernière difficulté de la course avec des pentes atteignant les 22%. Dur à avaler après 240 kilomètres dans les jambes.
Dans cette difficulté, G. Van Avermaet et Gilbert serrent les dents avec dans leur sillage Cunego, F. Schleck et Valverde. A. Howes est repris et il ne reste plus que le seul R. Bardet devant. Ses efforts seront vains et le Français sera repris à 9 kilomètres du but.
Un groupe d’une trentaine d’hommes est maintenant en tête dans lequel se trouvent également Voeckler, Sanchez, Sagan et l’Espagnol O. Freire. Ce dernier tente un coup de poker et place une attaque à sept kilomètres de l’arrivée. La réplique tarde à venir et finalement Terpstra se lance à la poursuite de l’ex-champion du monde.

O. Freire compte jusqu’à 12 secondes d’avance ; il passe sous la flamme rouge pour affronter le Cauberg seul en tête : 1000 mètres à 8%. Le vétéran y croit d’autant plus que Terpstra ne reviendra pas. Derrière on ne baisse pas les armes et P. Gilbert vainqueur en titre lance un sprint de très loin. L’écart fond. Le Belge emmène dans sa roue P. Sagan, J. Vanendert et E. Gasparotto. Malheureusement, P. Gilbert craque et laisse filer les trois hommes qui avalent O. Freire dans les cinquante derniers mètres. E. Gasparotto, coureur de l’équipe Astana, devance notre compatriote J. Vanendert (Lotto-Belisol) et P. Sagan (Liquigas).

P. Gilbert se classe finalement 6ème de l’épreuve. De bon augure avant La Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège.



Chill

vendredi 13 avril 2012

LE FOOT SELON WASYL


Wasilewski, le défenseur anderlechtois a écopé de six matches de suspension dont deux avec sursis pour le coup porté au visage du Trudonnaire Peter Delorge. On connaît le jeu rugueux du Polonais qui joue autant avec ses bras qu’avec ses pieds. Les antécédents en la matière sont nombreux et les plus marquants sont certainement les coups de coude délivrés à De Camargo (test match face au Standard) et Benko alors à Courtrai.
Wasilewski tente de  se défendre. Les arguments du Polonais dans la DH Les Sports : « ce sont des duels comme il y en a souvent dans un match ». Il semble que Wasilewski n’a pas revu les images de ses multiples incartades. Un duel pour la conquête du ballon, oui. Mais envoyer son opposant sur une civière, non. Le coach Ariel Jacobs doit être prudent dans son discours d’avant-match. Car les expressions « aller au combat » et « se battre », Wasyl les prend à la lettre. Vraiment, afin d’éviter une boucherie, il faut éviter les métaphores du style « prendre l’adversaire à la gorge », « presser haut » ou « se vider les tripes ».

La direction anderlechtoise a décidé d’interjeter appel contre la suspension infligée à son joueur. La sanction n’est pourtant pas démesurée. Le club ne devrait-il pas plutôt accepter cette décision? Quels arguments Anderlecht peut avancer pour défendre le joueur : il est victime de sa réputation et de son tempérament ? Certainement pas. La sanction est basée sur des images. De plus le joueur est trop souvent passé entre les mailles du filet et cette punition est donc logique.
Les tirages de maillots et autres coups fourrés font malheureusement partie du football. Mais pas du règlement ! Et pourtant quand on regarde ce qui se passe dans la surface de réparation avant le botté d’un corner, il y a matière à réfléchir. Les gestes antisportifs ont tendance à se multiplier. C’est peut-être au niveau de l’application du règlement que le bât blesse. Dans le grand rectangle, les arbitres rappellent souvent les joueurs à l’ordre, mais les tirages de maillot ou prises de judo sont rarement sifflés. Pourtant sur une autre zone du terrain les arbitres n’hésitent pas : ils sifflent et vont même à la poche.


Chill

mardi 10 avril 2012

COURTRAI DAUM-INE BRUGES

Après le nul soporifique entre le Standard et Anderlecht, le Club de Bruges avait l’opportunité de prendre les commandes du championnat au terme de la deuxième journée des play-offs. Mais les hommes de Christophe Daum sont rentrés bredouilles de leur déplacement au Stade des Eperons d’Or. Défaite logique 3-1. Chavarria,  prêté par Anderlecht, et auteur de deux buts a rendu un précieux service à son ancien employeur.

Avec quatre points sur six Courtrai présente le meilleur bulletin des PO1. Anderlecht et le Standard tenteront de glaner leur première victoire, respectivement à la Gantoise et face au Club de Bruges. Genk qui voyage plutôt mal cette saison s’en ira défier Courtrai. Le suspense reste de mise tant les prétendants au titre paraissent peu fringants.

Chill

dimanche 8 avril 2012

UN ÉTÉ DEVANT LA TELE ?


Pour les allergiques à l’effort physique, pour ceux et celles qui ne peuvent supporter la vue d’un athlète en sueur ou les commentaires élogieux voire dithyrambiques de journalistes sportifs en délire, il est grand temps de préparer votre exil dans un coin de la forêt amazonienne. Car l’été 2012 sera on ne peut plus sportif. Et à moins de faire preuve d’une grande créativité, il vous sera difficile d’y échapper. Pour ne pas rompre l’équilibre de votre couple, l’achat d’un second téléviseur peut s’avérer moins onéreux qu’un mauvais contrat de mariage.
Le programme sera chargé. Lisez plutôt ; Tout d’abord la quinzaine de Roland Garros qui débutera le 27 mai pour se conclure le 10 juin. On enchaîne avec le Championnat d’Europe de Football qui se tiendra du 8 juin au 1er juillet en Pologne et en Ukraine.

Entre-temps aura débuté le tournoi de Wimbledon : du 25 juin au 8 juillet. Pas de pause, car une semaine plus tôt, soit le 30 juin, la caravane du Tour de France aura pris la route avec un prologue de 6.1 km dans le centre-ville de Liège. Le Tour prendra fin le dimanche 22 juillet avec la traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées. Une petite semaine de repos afin d’éviter l’indigestion et reprendre son souffle pour être en forme le 27 juillet, date à laquelle débutent les Jeux Olympiques de Londres et ce jusqu’au 12 août. Le 18 août, on enfourche à nouveau son vélo pour trois semaines, direction la 67ème édition de la Vuelta ! Et si vous n’êtes toujours pas rassasiés, vous pourrez suivre en parallèle et toujours à Londres les Jeux Paralympiques.
Vraiment sale été pour les non-sportifs…

Chill

mercredi 4 avril 2012

LES MAUVES EN DANGER AU STANDARD


Seconde rencontre des play-off avec deux équipes en quête de rachat. Un Standard balayé à la Gantoise, une contre-performance d’Anderlecht  face à Courtrai. La course au titre est relancée. Genk et Bruges pourraient bien faire la bonne opération du week-end.
Les Rouches voudront faire plaisir à leurs supporters. Les Mauves devront éviter de rentrer bredouilles de Sclessin sous peine de voir le tiroir-caisse de la Ligue des Champions se refermer.

Lors de la compétition régulière, Anderlecht avait battu le Standard à deux reprises : score sans appel au Parc Astrid (5-0) et victoire flattée à Sclessin (1-2). Le Standard aura à cœur d’effacer ces deux revers. Mais sans la participation de Cyriac. Le joueur souffre d’une rupture des ligaments du genou qui le tiendra à l’écart des terrains pour une durée de six mois. Grosse tuile pour les hommes de Riga quand on sait que les solutions offensives ne sont pas légion depuis les départs de Nong et Leye.
C’est une année de transition pour le Standard qui tentera malgré tout d’accrocher une place en coupe d’Europe. Et cela passe par une victoire vendredi soir sur le rival de toujours.


Chill

dimanche 1 avril 2012

BOONEN ENTRE DANS LA LEGENDE

A 19 kilomètres de l’arrivée, Ballan lance une attaque. Ce dernier sera vite rejoint par Pozatto et Boonen. Paolini se lance à la poursuite de ce solide trio … sans succès. Nos trois hommes entament en tête la dernière ascension du Paterberg ; Boonen montre des signes de faiblesse mais s’accroche à la roue du duo italien qui semble plus à l’aise. Sagan tente également de faire la jonction mais est vite repris par le 2ème groupe qui se situe à 20 secondes de notre trio gagnant. Boonen, Pozzato et Ballan collaborent avec efficacité pour éviter un éventuel retour.
Alors qu’on s’approche du dénouement, Ballan tente de s’échapper plusieurs fois pour éviter le sprint final, mais il ne parvient pas à lâcher ses compagnons d'échappée. Le sprint est lancé et Boonen résiste au retour de Pozzato pour remporter une 3ème victoire, après ses sacres de 2005 et 2006. Le Belge redevient par la même occasion N°1 mondial au classement UCI World Tour. A noter également la lourde chute de Cancellara à 61 kilomètres de l'arrivée: le Suisse, évacué en ambulance, s’est cassé la clavicule.

Chill