vendredi 13 avril 2012

LE FOOT SELON WASYL


Wasilewski, le défenseur anderlechtois a écopé de six matches de suspension dont deux avec sursis pour le coup porté au visage du Trudonnaire Peter Delorge. On connaît le jeu rugueux du Polonais qui joue autant avec ses bras qu’avec ses pieds. Les antécédents en la matière sont nombreux et les plus marquants sont certainement les coups de coude délivrés à De Camargo (test match face au Standard) et Benko alors à Courtrai.
Wasilewski tente de  se défendre. Les arguments du Polonais dans la DH Les Sports : « ce sont des duels comme il y en a souvent dans un match ». Il semble que Wasilewski n’a pas revu les images de ses multiples incartades. Un duel pour la conquête du ballon, oui. Mais envoyer son opposant sur une civière, non. Le coach Ariel Jacobs doit être prudent dans son discours d’avant-match. Car les expressions « aller au combat » et « se battre », Wasyl les prend à la lettre. Vraiment, afin d’éviter une boucherie, il faut éviter les métaphores du style « prendre l’adversaire à la gorge », « presser haut » ou « se vider les tripes ».

La direction anderlechtoise a décidé d’interjeter appel contre la suspension infligée à son joueur. La sanction n’est pourtant pas démesurée. Le club ne devrait-il pas plutôt accepter cette décision? Quels arguments Anderlecht peut avancer pour défendre le joueur : il est victime de sa réputation et de son tempérament ? Certainement pas. La sanction est basée sur des images. De plus le joueur est trop souvent passé entre les mailles du filet et cette punition est donc logique.
Les tirages de maillots et autres coups fourrés font malheureusement partie du football. Mais pas du règlement ! Et pourtant quand on regarde ce qui se passe dans la surface de réparation avant le botté d’un corner, il y a matière à réfléchir. Les gestes antisportifs ont tendance à se multiplier. C’est peut-être au niveau de l’application du règlement que le bât blesse. Dans le grand rectangle, les arbitres rappellent souvent les joueurs à l’ordre, mais les tirages de maillot ou prises de judo sont rarement sifflés. Pourtant sur une autre zone du terrain les arbitres n’hésitent pas : ils sifflent et vont même à la poche.


Chill

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