Dans
le groupe A, la bonne nouvelle c’est que les Grecs ont bien fait le déplacement
en Pologne. Vu la crise et les restrictions budgétaires qui frappent le pays, on pouvait craindre que
l’Europe n’autorise que douze ou treize Grecs à disputer le tournoi. Première
mesure du gouvernement grec : allongement des carrières professionnelles
voilà pourquoi Karagounis est toujours là. La Grèce a des ressources :
menée au score et réduite à dix, elle est revenue à hauteur de la Pologne qui
s’est éteinte en seconde période. Les Russes ont déjà pris option sur la
qualification. La bande à Arshavin confirme son statut d’outsider. Pour la seconde
place tout reste possible car la Tchéquie n’a pas dit son dernier mot.
L’Allemagne
gagne sans briller. Le Portugal brille sans gagner. La Hollande regorge de talent
mais a manqué de réalisme. Qui pour accompagner l’Allemagne en quart ? Le
Danemark est en ballotage favorable.
L’Espagne
reste la favorite du groupe C malgré son match nul face une équipe d’Italie
séduisante. Pirlo reste le maître à jouer de la Squadra Azurra et De Rossi a
montré l’étendue de son talent dans le rôle de dernier homme. Les Espagnols ont
retrouvé leur football en seconde période avec un Iniesta des grands jours. L’Irlande
semble un cran en-dessous dans ce groupe (et dans la compétition). Forte d’une
première victoire, la Croatie peut créer la surprise et jouer les
trouble-fêtes.
Le
Groupe D est incertain. Français et Anglais se quittent dos-à-dos sans
réellement convaincre. La bonne surprise vient de l’Ukraine emmenée par un
Schevchenko auteur de deux buts. Porté par tout un peuple, le pays organisateur
a les cartes en main pour poursuivre l’aventure. La Suède devra faire preuve de
plus de créativité pour bouger une équipe anglaise sans génie qui attend avec
impatience le retour de Wayne Rooney.
Chill
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