Georges
Leekens quitte l’équipe nationale pour rejoindre le FC Bruges. « Longs
couteaux » n’a jamais aussi bien porté son surnom. Il maîtrise à la
perfection le tacle par derrière. Ce n’est pas la fédération belge qui
démentira. Une fois de plus G. Leekens n’ira pas au bout de son contrat. Rien
de nouveau en fait. On se souvient que la Fédération belge l’avait débauché
alors qu’il était en poste à Mouscron. G. Leekens avait également quitté
Lokeren pour faire un petit périple rémunérateur en Arabie Saoudite. Et enfin
second mandat comme entraîneur national en quittant Courtrai avant la fin de
son contrat. Retour de manivelle donc pour la Fédération mal placée pour donner
des leçons d’éthique au FC Bruges.
Dans
le monde du football, une parole ne vaut plus grand chose. Maintenant il en va
de même pour un contrat.
G. Leekens
tente d’expliquer son départ mais ses arguments ne sont pas très convaincants. Il
affirme: « J’ai accompli 90% du travail ». G. Leekens ne manque
pas de culot. Il faut lire entre les lignes : si le prochain sélectionneur
ne parvient pas à qualifier la Belgique pour la coupe du monde au Brésil, c’est
vraiment une triple buse. Si par contre les Belges font un parcours remarqué,
on pourra lui attribuer ce succès. G. Leekens est bien le roi de la
communication. Mais si G. Leekens avait, comme il le prétend, accompli 90% du travail,
les diables rouges auraient leur billet en poche pour l’Euro 2012.
Mieux
encore, G. Leekens est certain que cette équipe nationale va signer de grands
résultats. Il en est persuadé « Les fleurs, je les laisse à mes
successeurs ». Quelle bonté, quelle générosité ! Là on touche au
ridicule. On assiste à quelque chose de rare dans le football : un entraîneur
convaincu du succès de son équipe mais qui refuse de prendre part à ce succès.
Allez comprendre.
G. Leekens
a voulu instaurer des règles et de la discipline dans le groupe. C’est
important pour signer des résultats. On se souvient de la suspension infligée à
Eden Hazard. Le gamin, alléché par l’odeur d’un hamburger, avait quitté le
stade prématurément. Certes, le Lillois avait commis une erreur et s’en était
excusé. Leekens à l’époque s’était justifié : « Eden doit respecter les règles, respecter le maillot et
respecter l'équipe ». L’hamburger
a peut-être eu un goût amer pour Eden. Mais ce qui après-coup est plus
indigeste encore, c’est que la sanction a été infligée par un entraîneur qui
lui-même ne respecte ni les règles, ni le maillot et encore moins l’équipe. Si
j’étais dirigeant du F.C. Bruges, je penserais déjà à une solution de rechange.
Chill
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