Il
s’en passe au Mambourg. 22 février 2012, Abbas Bayat décide de remercier Tibor
Balog au terme d’une « piètre » série de 5 victoires et un match nul.
Le métier d’entraîneur est un job ingrat mais ce n’est pas nouveau. S’il peut
être mis fin au contrat d’un coach qui a empoché 80 % des points, la valse des
entraîneurs n’est pas prête de s’arrêter. Dans ces conditions, Mr Balog ne
pourrait-il pas réclamer des indemnités pour licenciement abusif ?
Voici
dans le désordre le plus complet (à l’image du club) quelques entraîneurs de
ces dernières années dont les noms me reviennent : Siquet, Kovacs, Demol,
Craig, Mathijssen, Collins, Csaba, Daerden, Notaro, Balog. En moins de quatre
ou cinq ans ! Et enfin, fumée blanche au pays noir, Dennis van Wijk est
chargé de reprendre le flambeau.
La
donne change toutes les semaines au Sporting de Charleroi et l’un peut très vite endosser le rôle de l’autre. Le T1
saute ? Le T2 devient T1, le préparateur physique devient T2, le kiné
devient préparateur physique et le jardinier devient kiné. Tout est possible.
Mais dans l’organigramme du club il y a toujours une constante : le
président reste le président et malheur à celui qui ne respecte pas les règles.
Ses règles.
Ces
entraîneurs qui se succèdent malgré eux ont le statut peu envié d’intermittent
du spectacle ! A Charleroi, le show n’est pas sur la pelouse mais plutôt dans
les coulisses.
Et
pourtant malgré ce climat ambiant, le Sporting de Charleroi possède des chances
bien réelles de rejoindre l’élite la saison prochaine. A qui le mérite ?
Certainement aux joueurs qui parviennent à gérer le sportif sans trop subir l’extra-sportif ;
ils restent concentrés sur leur objectif commun. Mais pas à leur président qui
« joue » avec son staff et crée une instabilité dans son propre club.
Au coude à coude avec Eupen, à charge maintenant de Dennis van Wijk de
parachever le travail. Enfin si Mr Bayat le lui permet … . Si le Sporting de
Charleroi ne coiffait pas les lauriers au terme de la saison, peut-être Mr
Bayat désignera-t-il « Super Zèbre » pour reprendre l’équipe au tour
final !
Au
final quel objectif poursuit Monsieur Bayat ? A croire qu’il cherche à
cultiver son impopularité. On reconnaît à Mr Bayat un certain talent en tant
que chef d’entreprise. Mais cela ne représente pas un gage de réussite à la
tête d’un club de football. Pour le bien du club Mr Bayat, arrêtez
de faire le zèbre !
Chill
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