dimanche 11 mars 2012

ARRETEZ DE FAIRE LE ZEBRE MONSIEUR BAYAT !


Il s’en passe au Mambourg. 22 février 2012, Abbas Bayat décide de remercier Tibor Balog au terme d’une « piètre » série de 5 victoires et un match nul. Le métier d’entraîneur est un job ingrat mais ce n’est pas nouveau. S’il peut être mis fin au contrat d’un coach qui a empoché 80 % des points, la valse des entraîneurs n’est pas prête de s’arrêter. Dans ces conditions, Mr Balog ne pourrait-il pas réclamer des indemnités pour licenciement abusif ?

Voici dans le désordre le plus complet (à l’image du club) quelques entraîneurs de ces dernières années dont les noms me reviennent : Siquet, Kovacs, Demol, Craig, Mathijssen, Collins, Csaba, Daerden, Notaro, Balog. En moins de quatre ou cinq ans ! Et enfin, fumée blanche au pays noir, Dennis van Wijk est chargé de reprendre le flambeau.

La donne change toutes les semaines au Sporting de Charleroi et l’un peut  très vite endosser le rôle de l’autre. Le T1 saute ? Le T2 devient T1, le préparateur physique devient T2, le kiné devient préparateur physique et le jardinier devient kiné. Tout est possible. Mais dans l’organigramme du club il y a toujours une constante : le président reste le président et malheur à celui qui ne respecte pas les règles. Ses règles.

Ces entraîneurs qui se succèdent malgré eux ont le statut peu envié d’intermittent du spectacle ! A Charleroi, le show n’est pas sur la pelouse mais plutôt dans les coulisses.

Et pourtant malgré ce climat ambiant, le Sporting de Charleroi possède des chances bien réelles de rejoindre l’élite la saison prochaine. A qui le mérite ? Certainement aux joueurs qui parviennent à gérer le sportif sans trop subir l’extra-sportif ; ils restent concentrés sur leur objectif commun. Mais pas à leur président qui « joue » avec son staff et crée une instabilité dans son propre club. Au coude à coude avec Eupen, à charge maintenant de Dennis van Wijk de parachever le travail. Enfin si Mr Bayat le lui permet … . Si le Sporting de Charleroi ne coiffait pas les lauriers au terme de la saison, peut-être Mr Bayat désignera-t-il « Super Zèbre » pour reprendre l’équipe au tour final !

Au final quel objectif poursuit Monsieur Bayat ? A croire qu’il cherche à cultiver son impopularité. On reconnaît à Mr Bayat un certain talent en tant que chef d’entreprise. Mais cela ne représente pas un gage de réussite à la tête d’un club de football. Pour le bien du club Mr Bayat, arrêtez de faire le zèbre !
 

Chill

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