La phase classique du
championnat est terminée : les heureux élus pour les PO1 sont Anderlecht, le
FC Bruges, la Gantoise, le Standard, le champion en titre Genk et Courtrai.
Exit donc le Cercle de Bruges qui était pourtant en situation idéale. Mais un
0/9 renvoie les troupes de Bob Peeters en PO2.
Pour ou contre Les play-off?
On n’a pas fini d’en parler. Ils ont été instaurés pour rehausser le niveau de
la compétition. Mais pour constater une progression du niveau de jeu, cette
formule doit perdurer 5 à 10 ans. Or, au terme de la 1ère saison on
se posait déjà la question de l’arrêt ou non du système car les résultats en
termes d’affluence et de spectacle n’étaient pas convaincants. La formule avait
malgré tout été prolongée pour la saison suivante. Nous en sommes aujourd’hui à
la troisième édition. Les effets d’une telle réforme, si effets il doit y
avoir, ne pourront se faire sentir qu’à moyen terme.
Les matches des PO1 peuvent
encore générer un certain intérêt sportif avec plus de « grosses »
rencontres. Ceux qui voyaient déjà les hommes d’Ariel Jacobs avec le titre dans
la poche devront peut-être revoir leur jugement. Certes les pensionnaires du
Parc Astrid restent favoris. Mais avec une avance de 3 points sur des Brugeois
peu inspirés mais toujours là, tout est à refaire ! Si Anderlecht piétine
lors de la 1ère rencontre, le doute pourrait vite s’installer. Les
mots du président Roger Vanden Stock en début de saison étaient clairs :
« Le titre est l’objectif ». La pression est donc sur les mauves. Le
titre donne un accès direct aux poules de la Ligue des Champions. Avec la manne
financière qui l’accompagne.
Mais qu’en est-il des
matches des PO2 et PO3 ? Pourquoi faire traîner la compétition avec des
matches sans grand intérêt. Disputer les PO2 pour éventuellement briguer une
place européenne ? Bof. Quand on pense que le dernier de la phase
classique du championnat a encore des chances de se maintenir via les PO3, on
flirte avec les limites de l’éthique sportive.
Les play-offs constituent un
examen de rattrapage pour les équipes en manque de constance durant la phase
classique. L’an passé le Standard avait signé des PO1 époustouflantes après une
1ère partie plutôt mièvre. A 13 minutes près, les Liégeois
coiffaient les lauriers. Aux dires de certains, cela aurait été injuste pour
Genk très régulier tout au long de la saison. D’autres auront apprécié le
suspense. Il y a donc à boire et à manger. Et cette 3ème édition
risque encore d’alimenter la controverse. Rendez-vous le 30 mars 2012 pour le
début des hostilités.
Chill
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire