En signant au Benfica Lisbonne, Axel Witsel a suscité
deux types de réactions. Certains lui reprochant de partir vers un championnat
de niveau guère supérieur au championnat belge, d’autres estimant qu’il
s’agissait d’une transition intelligente vers un club plus huppé.
Le championnat portugais se limite à un duel Benfica
Lisbonne – Porto ? Ce n’est pas faux puisque depuis la saison 1981-1982,
le titre n’a échappé à l’une de ces deux formations qu’à seulement 3 reprises.
Toutefois en analysant de plus près les prestations européennes des clubs
portugais, on se rend compte qu’ils s’en sortent nettement mieux que les clubs belges. Sur les 10
dernières années le FC Porto s’est imposé à 2 reprises en 2003 et 2011 (finale
100 % portugaise face à Braga) en coupe UEFA (Europa League). Ajoutez à cela
une finale perdue par le Sporting du Portugal en 2005 face au CSKA Moscou et la
comparaison est vite faite. La meilleure campagne d’un club belge ces 10
dernières années est l’œuvre du Standard de Liège qui se hissait en quart de
finale en 2010. C’est un peu maigrichon ! Et ne parlons pas de la Ligue
des Champions ! Porto s’est adjugé la coupe aux grandes oreilles en 2004
alors que nos clubs rencontrent toujours les pires difficultés pour soit
rejoindre les phases de poules ou pour se montrer à la hauteur dans ces mêmes
poules.
Axel Witsel s’est rapidement imposé dans l’équipe du très
expressif Jorge Jesus. Titulaire indiscutable, il poursuit sa progression dans
un environnement qui lui convient. A 3
points du FC Porto au général, les joueurs de Benfica n’ont pas abandonné
l’ambition de rafler le titre. Sans compter la brillante qualification acquise
pour les quarts de finale de la Ligue des Champions face au FC Peppermint de
qui vous savez. Les supporters les plus optimistes diront qu’il ne reste plus
que deux rencontres avant la grande finale.
Romelo Lukaku est le contre-exemple parfait. Alors qu’il
fut titulaire dès l’âge de 16 ans sous la vareuse d’Anderlecht, il a opté pour
Chelsea, club ou la concurrence est des plus féroces. Résultat : Temps de
jeu inexistant ou très limité. Souvent le banc ou la tribune. Le prêt aurait
été la meilleure solution. Comme pour
Thibaut Courtois et comme cela semble être le cas avec Kevin De Bruyne. Car
rester une saison sans jouer laisse évidemment des traces.
Source : uefa.com
Chill
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